Mélody – Cirque Gruss

Bien que les numéros paraissent un peu moins spectaculaires que les années précédentes, (moins de numéros de clowns délirants), les magnifiques valses des chevaux d’Alexis emportent toujours l’engouement de chacun. Les fougueuses juments arrivent au galop, saluent avec grâce et forcent l’admiration. Majesté et élégance sont toujours les maîtres mots. On aime cette quête de l’authentique : le cirque Gruss privilégie ainsi son identité familiale, mais se prive aussi de talents extérieurs.

Les jeunes jumeaux sont devenus cependant d’habiles jongleurs et prennent la relève dans la lignée de leur père, Stéphan. On aime le numéro de deux équestre de Nathalie et de Stéphan. On la retrouve avec plaisir dans un numéro aérien au ruban très réussi. Une nouvelle venue, Anna, dans la compagnie, mène la danse au Hula Hoop avec virtuosité. Francesco Fratellini, très gracieux apporte fraîcheur et franche gaieté clownesque.

Mais celui qu’on préfère, c’est Firmin Gruss pour sa belle présence. Très sympathique, franchement hilarant en rappeur, et magistral avec sa compagne de choix, cette séduisante éléphante qui ne comprend que l’anglais… On devine très vite ce qu’il va entreprendre sans trop oser y croire…

On aimerait le voir plus souvent. Dès qu’il arrive, il irradie de force et de jovialité. On retrouve cette appétit de vie, cette gaieté naturelle, cet humour si franc et si pétillant propre au cirque à l’ancienne que l’on aime tant.

Marie Torrès