3812_-ND35915.NEF

 

note-10

Palais Garnier

Du 11 septembre au 8 octobre 2010

Un opéra bouffe irrésistible à découvrir en famille à partir de 10 ans.

Une turquerie très réussie avec Vivica Genaux, Marco Vinco, et le magnifique ténor Lawrence Brownlee ! L’Opéra national de Paris reprend avec bonheur l’inépuisable mise en scène d’Andrei Serban !

Notre avis

Crédit photo : Opéra national de Paris/ Mirco Magliocca La  mise en scène très fantaisiste d’Andrei Serban de 1998 fonctionne à merveille. Elle emporte gaiement dans un orient de pacotille, vivant, drôle et rythmé.  C’est un tour de force réussi car tout paraît simple et plein de folie. Le jeu et l’interprétation très subtils des chanteurs créent une véritable dynamique de plateau.

La salle a ovationné le ténor Lawrence Brownlee, très attendu. Le duo, Isabelle et le jeune premier espiègle, a pu être assuré malgré un « refroidissement permanent » de la très véloce et délicieuse Vivica Genaux, annoncé à l’entracte. Très femme fatale, physiquement très Monica Belucci, elle sait jouer de ses atouts et dupe habilement le crédule Mustapha. Marco Vinco, véritable loup dans la bergerie, fat à souhait – dédaignant son épouse, l’excellente Jaël Azzaretti – très pop star et extrêmement drôle, a conquis l’auditoire, tout à son plat de pâtes, assis dans les airs, sur son trône tenu par deux câbles !En écho du Bourgeois gentilhomme, le barbon vient d’être  intronisé « Pappataci », ce qui signifie littéralement « Mange et tais-toi ! »
Voilà pour la véritable satire sociale ! Un turc à Alger ou un italien en Turquie ? N’oublions pas que Rossini avait deux passions : la musique et l’art culinaire !

Andrei Serban et Marina Draghici multiplient les clins d’oeil et mélangent les genres : Une peau de lion détournée des tableaux de Delacroix, devient un moment d’érotisme entre Isabelle et Mustapha, un gorille (King kong ?) bienveillant poursuit l’amoureux transi, personnage de Bande dessinée. Un immense bateau coule à pic, le Titanic surgit !

Le choeur s’est aussi prêté à ce jeu de folie, tantôt en turcs, au bain, dont l’enveloppe charnelle dégouline à loisir, en mafieux siciliens, en malabars sautillants ou bien en athlètes italiens. Le canapé rouge désir en forme de bouche est l’occasion de l’extraordinaire scène finale du premier acte. Les personnages réduits à l’état d’automates articulent avec peine un texte qui ne veut plus rien dire. L’orchestration magistrale de cette scène mérite le déplacement. L’Opéra de Paris, une fois de plus, remplit sa mission d’émerveillement et d’éblouissement.

Un opéra bouffe qui rend heureux à découvrir avec les plus jeunes !

Marie Torrès

Ce qu’en disent les enfants
C’est drôle et incroyable. Je n’ai jamais vu ça. C’est fanstatique ! Il a tant de choses à voir !
Les chanteurs sont éoustouflants : ils chante merveilleusement et jouent en même temps la comédie !
Léa, 10 ans
Informations

L’Italienne à Alger
Palais Garnier
DRAMMA GIOCOSO EN DEUX ACTES (1813)
MUSIQUE DE GIOACCHINO ROSSINI (1792-1868)
LIVRET D’ANGELO ANELLI

En langue italienne

10 représentations du 11 septembre au 8 octobre 2010

Métro Opéra

Maurizio Benini, Direction Musicale
Andrei Serban, Mise en scène
Marina Draghici, Décors et costumes
Guido Levi, Lumières
Niky Wolcz, Chorégraphie
Alessandro Di Stefano, Chef de Choeur
Orchestre et Choeur de l’Opéra national de Paris

TARIFS : 180€, 140€, 115€, 70€, 45€, 25€, 10€
INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
Téléphone : 08 92 89 90 90 (0,337€ la minute)
Internet : www.operadeparis.fr
Guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

Galerie

 

3809_-ND35299.NEF3728_6844-273726_6836-15

Crédit : Opéra national de Paris/ Mirco Magliocca

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit : Opéra national de Paris/ E. Mahoudeau

Eco-musée Tuilerie de Pouligny – Chéniers -Creuse

Article précédent

Les Ateliers Bio-Nutrition à Paris

Article suivant

Vous aimerez aussi

Commentaires

Commentaires fermés

More in Spectacles