Hommage à Jérôme Robbins- Ballets à l’Opéra Garnier

Palais Garnier

Du 21 avril au 8 mai 2010

À partir de 10 ans

Le grand chorégraphe de West Side Story et de On the Town est à l’honneur au Palais Garnier avec quatre splendides ballets !

Crédit : Sébastien Mathé/ Opéra national de Paris

En cette année Chopin, l’hommage à Jérôme Robbins offre une palette riche et variée des talents du chorégraphe. En sol est un clin d’oeil à Broadway. On y reconnaît les pas de On the Town, son esprit joyeux et léger, interprété avec grâce et une grande présence par Karl Paquette, récemment nommé danseur étoile. Triade de Benjamin Millepied a beaucoup plu au public. La deuxième partie surtout est magnifique.

C’est un véritable rêve : In the Night enchante, métaphore de l’amour à ses différents âges. La musique de Chopin, Quatre nocturnes pour piano, jouée magnifiquement par la pianiste Ryoko Hisayama invitent à l’amour. Trois couples romantiques aux costumes somptueux incarnent cet hymen éphémère et sublime. Claire-Marie Ostia avec grâce s’élance vers les cieux, et s’abandonne avec pureté aux sublimes premières étreintes. Très émouvante, elle semble s’offrir avec une grande humilité, portée par la puissance de son âme. Le couple suivant, Agnès Letestu et Stéphane Bullion avec majesté, représentent ce deuxième âge de l’amour, plus distant, plus mondain. Et enfin, Aurélie Dupont et Nicolas Le Riche, couple de toute beauté, réuni par l’amour et le temps reflètent cette tendre  douceur de la fidélité. Ce grand bonheur a transporté le public enthousiasmé et reconnaissant.

Enfin, The Concert, véritable ballet comique a ravi tous les spectateurs. Avec grâce, on entendait dans la salle quelques petits rires juvéniles. Jérôme Robbins s’est amusé à parodier les danseurs, et les ballets. Désordre, disharmonie, bousculades, chaos ont été les mots d’ordre de ce ballet drôle et joyeux si bien que la talentueuse pianiste Veela Pelovska, a fini par chasser tout le monde du plateau avec un grand balai de sorcière !

Une très belle soirée au Palais Garnier !

Marie Torrès

J’adore. C’est gai et vivant. Surtout le dernier ballet quand la danseuse  à lunettes se trompe tout le temps ou qu’elle se gratte la cuisse pensant qu’on ne la voit pas.