Deux univers très différents sont à découvrir : celui du cirque et celui du thêatre. Ces lieux du divertissements populaire ont été dès la fin du XIXE siècle, une source d’inspiration pour les fabriquants qui ont développé une gamme de jouets inventive et toujours renouvellée, célébrant l’extraordinaire et la malice ainsi que la tradition et l’innovation. Principalement issus des collections des ARTS DÉCORATIFS et datés de la fin du XIXE siècle à aujourd’hui. Deux cents objets seront exposés, enrichi par le prêt d’une collection de clowns mécaniques. L’exposition propose également une séletion d’oeuvres d’artistes, plasticiens photographes et réalisateurs, dans lesquelles la figure du comique et l’image animée nous replongent en enfance, parfois ave une inquiètante étrangeté.
Le monde du théâtre
Au milieu du XIXe siècle, il existe vingt-six salles de spectacle en activité à Paris. Les plus connues sont la Comédie Française et l’Opéra, mais de très nombreux théâtres privés sont aussi implantés le long des boulevards qui vont de la Porte Saintmartin à la Bastille, d’où l’expression « théâtre de boulevard ». Pour un public plus familial et enfantin, il y a de nombreux théâtres de Guignol dans les jardins et les parcs ainsi que des théâtres d’ombres dans des salles de spectacles.
Les théâtres miniatures :
Deux scènes de théâtres miniatures sont exposées : celle de l’Opéra (1900) dont le décor représente la façade d’un château au milieu d’un parc est animée par trois marionnettes suspendues à un fil ; celle de la Porte Saint-martin (vers 1920) est composée d’un rideau de scène qui descend à l’aide d’une manivelle et d’un décor champêtre.
Le castelet :
Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet.Il est le personnage
Les théâtres d’ombres :
C’est au XVIIIe siècle que la France découvre le théâtre d’ombres avec Dominique Séraphin (1747-1800). Installé à versailles et admis plusieurs fois à divertir la famille royale, il obtient en 1771 pour son théâtre de silhouettes le titre de Spectacle des Enfants de France. « Le pont cassé » est un des grands succès de la troupe. On le retrouve dans les coffrets Ombres chinoises pour enfants qui offrent une multitude de scènes à imaginer.
Les silhouettes animées :
Plasticien, scénographe et graphiste, Jean-François Guillon s’empare du monde du jouet et du jeu et met en place plusieurs dispositifs où des mots et des silhouettes se déploient, se déplacent et se rencontrent, en créant des poèmes visuels animés. La signalétique de l’exposition est conçue comme un jeu de construction lettriste, où les mots s’entremêlent de façon ludique. En s’inspirant des théâtres d’ombres et de films d’animation, il réalise deux installations :
Grande parade, la vitrine dédiée au cirque,
Tous en scène, la vitrine dédiée au théâtre.
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