Que diriez-vous d’une partie de chasse, en plein cœur du marais à Paris ?

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Notre avis

Plutôt que de rêver à l’oncle d’Amérique, on aimerait bien avoir un cousin chasseur, disposant d’une si belle propriété à deux pas de notre faune urbaine ! Aborder la nature par la culture nous rappelle notre situation de citadin, nous donne envie d’aller marcher dans les bois observer tous ces êtres vivants, de renouer avec notre nature de chasseur-cueilleur et de rentrer chez soi telle Beatrix Potter pour inventer de merveilleuses histoires. Chaussez vos bottes de sept lieues et courez vite au musée !
J’ai particulièrement apprécié la scénographie et l’intervention des artistes contemporains.
Béatrice Gaichies

Ce qu’en disent les enfants

C’est génial. J’adore la salle du sanglier car je l’ai vu dans la forêt et on y voyait son habitat. Il y avait des commentaires sur lui et on voyait ses déjections. La salle des trophées est marrante surtout quand le sanglier albinos bouge, c’est super vivant. J’aimerais bien qu’il y ait plus de salles, j’avais envie de rester.
Grégoire, 8 ans et demi

J’ai bien aimé mais l’ambiance était kitsch.
Théophile, 11ans

Informations

Musée de la Chasse et de la Nature
Hôtel Guénégaud
62 rue des archives
75004 Paris
Tél : 01.53.01.92.40
Ouvert du mardi au dimanche
De 11h00 à 18h00
Gratuit pour les enfants
Entrée adulte : 6€ ou 4€50
www.chassenature.org

Images

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{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}oin des sentiers battus, le nouveau musée de la Chasse et de la Nature nous convie à vivre un dépaysement dans deux magnifiques hôtels particuliers, restaurés en vastes demeures de chasse, d’une élégance contemporaine à vous couper le souffle. La mise en scène est captivante et nous interroge sur notre rapport à la nature, à l’animal, à la faune sauvage.
Les œuvres de Dürer, Chardin, Brueghel … côtoient celles de Jean Michel Othoniel, Jeff Koons, les classiques avec les modernes, un vrai régal pour les amateurs d’art sans cesse maintenus aux aguets.

D’emblée nous sommes immergés dans l’univers de la chasse. Chaque salle choisit de présenter un animal et c’est à partir de quelques animaux emblématiques tels le sanglier, le cerf, le loup, le renard, la chouette, le lièvre etc. que l’espace se structure. Dans une ambiance très raffinée, d’ingénieux cabinets de curiosité sont à notre disposition et le jeu commence, où à travers des jumelles nous tentons de débusquer le sanglier, le loup… Dans des tiroirs, les enfants découvrent avec plaisir les excréments, les empreintes ainsi que la morphologie de la bête, ses caractéristiques, sa place dans la mythologie selon les époques… bref on est captivé ! On circule librement comme dans une maison, on peut s’asseoir sur de très confortables canapés et se laisser imprégner de la lumière étrange qui rappelle celle de la forêt, un lieu étrange où se rencontrent ermites et sorcières…
Grâce aux tableaux, nous nous immisçons dans l’imaginaire médiéval où le cerf, image du christ, peut côtoyer le loup, image du diable….

Puis vient la rencontre avec un magnifique et imposant ours blanc de 2,50m environ juste avant de pénétrer dans un autre monde, la salle des trophées, véritable caverne d’Ali Baba où sont accrochés plus d’une centaine de trophées de chasse venant du monde entier. Quelle effervescence ! Avec des fiches mises à disposition, chacun part à la découverte d’un animal et on emplit ses besaces de merveilles: « et celui-là , tu l’as reconnu et celui-là tu as vu ses yeux ? Tout le monde parle, rit, commente et on se rend compte qu’étrangement, l’homme retrouve son humanité au contact des animaux, même empaillés ! Peut-être aussi grâce au clin d’œil des artistes qui, entre le lumineux plafond imaginé par Bernard Lorjou et le singulier sanglier, un automate de Nicolas Darrot s’animant discrètement, nous emmènent à la lisière du rêve, du fantastique.

Puis on se calme dans le cabinet licorne, où diverses curiosités sont présentées, tel l’ours en peluche éviscéré, œuvre du collectif autrichien Gelatin, un œuf d’autruche, un bézoard pour lesquels Jean Michel Othoniel a réalisé de superbes montures. A l’étage deux gorilles encerclent une œuvre d’art et sur les murs ils sont représentés à travers des scènes de la vie quotidienne, notre lien de parenté est effectivement troublant… au fond de la salle, se situe une cabane de chasse où l’on se plairait à jouer boucle d’or.

Dans l’hôtel Guénégaud sont réunies des œuvres d’art des XVIII° et XIX° siècle, peintures, céramiques à thème d’oiseaux de la Manufacture de Sèvres et de Meissen, ou encore des meubles. L’accrochage est généreux. Et pour les amateurs d’armes, une collection de fusils et arquebuses, des accessoires (poires à poudre, couteaux…) des pièces luxueuses et uniques ayant appartenues aux plus grands de ce monde, d’un raffinements inouïs, de véritables bijoux.

Cette fondation qui selon le souhait de ses créateurs entend protéger la nature, est extrêmement dynamique. Elle a une triple fonction : culturelle, associative et mécénat. En plus de son musée, elle dispose d’un fonds documentaire de plus de 3300 ouvrages, avis aux chercheurs!

Nous sortons réconciliés avec le noble chasseur chassant chasser !

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