Visite à la Cité Royale de Loches

Située dans le Val de l’Indre, sur l’ancienne route reliant Amboise à Poitiers, la Cité royale de Loches est un ensemble patrimonial unique où l’Histoire de France se raconte.

Bâtie sur un éperon rocheux et ceinturée par une enceinte de 2 km, ses différentes phases de construction s’échelonnent sur 5 siècles ( XI°- XVI° siècle). Construite autour d’un monastère fondé au V° siècle par Saint-Ours, Loches passe à la fin du X° siècle entre les mains des comtes d’Anjou qui entreprennent la construction de son donjon.

Sur l’extrémité nord de l’éperon, un logis a été bâti au XIV° siècle sur la volonté du duc Louis Ier d’Anjou et accueille au siècle suivant le roi Valois Charles VII qui y vient régulièrement et en fait sa seconde place forte après Chinon. C’est là qu’il rencontre Jeanne d’Arc en 1429 et réside aux côtés de sa favorite royale Agnès Sorel. Le logis originel est doté d’une extension qui annonce l’architecture de la Renaissance et dont le joyau est l’Oratoire d’Anne de Bretagne que la duchesse et reine fait bâtir dans le style gothique flamboyant.

La cité royale de Loches a été marquée au fil des siècles de l’empreinte des personnalités qui y ont vécu ou y sont passés, de gré ou de force… Richard Ier d’Angleterre dit Coeur de Lion, Louis XI, Charles VII, Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, Charles VIII, Anne de Bretagne, Louis XII etc…

En détail selon communiqué

La terrasse. De ce côté du logis, il y a un excellent aperçu des différentes campagnes de construction. La terrasse offre également une vue magnifique sur la ville de loches et une partie de la vallée de l’Indre.

Ci-contre à droite: le donjon dont la construction remonte au XI° siècle. Elevé sur un plan quadrangulaire , haut de trente six mètres, il est considéré comme l’un des plus imposants donjons de l’époque romane. Le toit et les planchers ont disparu mais on peut encore apercevoir 3 cheminées superposées. Le rez-de-chaussée de la tour servait de réserves. Au premier étage se trouvait la grande salle , pièce d’apparat après réception. Le second étage était occupé par les appartements seigneuriaux. En période de conflit, la garnison prenait possession des lieux afin d’accéder sur les hourds.

Agée d’environ 25 ans, Agnès Sorel meurt d’un étrange flux au ventre. Cette salle a accueilli son tombeau de 1970 à 2005; il a été tout récemment replacé dans la collégiale Saint-Ours selon la dernière volonté d’Agnès. A cette occasion, ses ossements ont pu être étudiés par des spécialistes. Les panneaux dans la salle détaillent les résultats de ces recherches.

Le tableau de la Vierge à l’enfant ( ci-contre) de Jehan Fouquet , montre Agnès vêtue selon la dernière mode, représentés sous les traits de la Vierge.

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