Le Pavillon Chinois reste un édifice atypique et mystérieux. De jour comme de nuit, l’endroit est agréablement déroutant.
Nul ne connaît réellement son architecte ni la date précise de sa construction même si l’on sait qu’il a été achevé en 1790.
L’originalité et les charmes qui entourent ce monument en font un lieu de visite plein de quiétude où ne résonne que le chant des oiseaux.
Aux portes du Domaine de Cassan, le Pavillon est situé derrière une grille en fer forgé provenant de l’ancien Hippodrome de la place de Clichy de Paris. Son double toit aux angles relevés, les clochettes sonnant au rythme du vent, les couleurs rouges et jaunes et l’alliance de l’eau, du minéral et du végétal font de cet édifice une authentique curiosité architecturale, témoin de l’intérêt de la France pour la Chine au XVIIIémé siècle.
Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grancourt achète en 1778 à son cousin Alexandre-Pierre-Nicolas de Cassan son domaine de Châteaupré.
A partir de 1803, de nombreux propriétaires se succèdent. Après la Seconde Guerre Mondiale, le Pavillon n’est plus que ruines.
Depuis 1971 la ville en est propriétaire et restaure le monument qui est désormais inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques.
En 2010, le bassin a été nettoyé laissant une eau parfaitement propre et claire.
Dans cette structure, le bois domine, avec en rez-de-chaussée une solide construction en pierre qui sert de barrage à un lac artificiel.
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