« Madeleine » la petite dernière des bougies cire Trudon.

En 1643, un marchand nommé Claude Trudon devient propriétaire d’une boutique de la rue Saint-Honoré à Paris.

Au seuil du règne de Louis XIV, Maître Trudon crée  une

petite manufacture familiale qui portera son nom et fera la fortune de ses héritiers.

Son fils Jacques devient à son tour droguiste-cirier. Il entre dans le sillage de la Cour de Versailles, en 1687, avec pour titre » apothicaire distillateur » de la reine Marie-Thérèse, épouse du Roi Soleil.

En 1737, Jérôme Trudon rachète l’une des plus célèbres fabriques de cire de l’époque : la Manufacture Royale de Cire. La Maison fournit la Cour de Louis XIV, ainsi que les grandes églises de France. Le site existe toujours, dans la ville d’Antony, au sud de la capitale. La Manufacture traversera les siècles en se modernisant et en s’adaptant à l’Histoire.

En 1889, elle obtiendra une médaille d’or à l’exposition universelle.

Aujourd’hui encore, la Maison Trudon reste le fournisseur de cierges et de chandelles de nombreuses églises, et développe depuis plusieurs décennies des bougies parfumées depuis son usine en Normandie.

Galopant de Versailles à Marseille, Madeleine laisse dans son sillage un vent d’audace et représente bien Madeleine de Maupin, fille du responsable des Grandes Ecuries de Versailles qui a marqué son temps en écrivant sa vie à la manière d’un roman de cape et d’épées.

Cette fragrance rend donc hommage à l’une des plus grandes insoumises du XVIIe siècle, écuyère et escrimeuse accomplie. L’iris, le jasmin et la rose habillent leurs pétales d’un cuir sec et viril.

Note de tête : Girofle, castoreum, lavande

Note de coeur : Iris, jasmin, rose, vétiver.

Note de fond : Patchouli, tabac, mousse, cuir.