Le plan Petite Enfance en Seine-Saint-Denis

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a Seine-Saint-Denis est le premier département français pour son taux de natalité ; malheureusement ça n’est pas le cas en ce qui concerne le domaine de l’accueil collectif. Elle ne répond que très  insuffisamment aux demandes.

Face à une situation en matière d’accueil des jeunes enfants qui s’est dégradée ces dernières années,  tandis que les besoins, eux, ne cessaient d’augmenter, le président du Conseil général, Claude Bartolone, s’est engagé dès son élection le 20 mars dernier à faire de la petite enfance une des priorités de son mandat. Estimant en effet que les inégalités de destin se jouent dès le plus jeune âge, il a voulu au-delà des prérogatives réglementaires de  la collectivité et par une politique volontariste,  apporter des réponses concrètes aux besoins des  familles.

Le but ? Rechercher une plus grande souplesse dans les structures de garde pour leurs enfants. Le développement du travail à temps partiel ou à horaires décalés, l’accroissement du nombre de  familles monoparentales, le temps nécessaire à la recherche d’emploi, etc., induisent désormais la  nécessité d’une adaptation de ces modes de gardes, qu’ils soient collectifs ou individuels.

En trois ans, ce sont donc 3 500 nouvelles places d’accueil de jeunes enfants qui seront créées (soit pour un montant de plus de 7,5 M€ pour les crédits d’investissement et de près de 5,5 M€ pour les crédits de fonctionnement). De plus, 5,8 M€ par an seront consacrés à l’aide financière directe aux familles (financement des assistantes maternelles agréées). De plus, une aide sera apportée aux familles qui souhaitent confier leur enfant de moins de 3ans à une assistante maternelle agréée. Ces aides financières (qui pourront être d’un montant de 120€, 70€ ou 50€ chaque mois) seront calculées pour chaque foyer selon les ressources et le nombre d’enfants à charge et pourront s’adresser à plus de 6 600 familles répertoriées par la CAF. Avec cette nouvelle mesure, l’arrivée d’un enfant dans une famille ne sera plus synonyme d’angoisse.

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