Zbluville n’est jamais à l’abris du désastre. D’abord parce que les méchants les plus incertains s’y précipitent, et surtout parce que sa police, les Zblucops, est nettement plus dangereuse ! Piliers de la "Tchô team", ces flics cinglés incarnent depuis déjà 5 albums un mariage particulièrement jubilatoire entre BD et manga !

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Notre avis

Complètement décalée, très drôle et gavée de clins d’oeils, c’est une BD qui ne plagie pas le manga mais au contraire s’en nourrit. Grâce à son style très vivant, c’est frais, énergique en diable et très inspiré. Un pur moment de délire pour les petits mais aussi les plus grands, et tout particulièrement pour les fans de manga.
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

C’est éclatant. Les personnages sont top. Il y a les robots cinglés, celui avec sa tête de Playmobil, ceux qui sont des animaux… Il y a beaucoup d’action, et aussi plein de trucs drôles. J’aime beaucoup le dessin, c’est un bon manga mais avec des couleurs. Vraiment top !
Stéphane, 12 ans

Informations

Bande-dessinée
De Bill et Gobi
Edition Glénat
Dès 6 ans
Env. 9€40
www.glenat.com

Images

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{xtypo_dropcap}Z{/xtypo_dropcap}bluville n’est jamais à l’abris du désastre. D’abord parce que les méchants les plus incertains s’y précipitent, et surtout parce que sa police, les Zblucops, est nettement plus dangereuse ! Piliers de la "Tchô team", ces flics cinglés incarnent depuis déjà 5 albums un mariage particulièrement jubilatoire entre BD et manga !

Un robot très ménager galope à travers la ville, sourd aux appels de la police. Machine à laver juchée sur un grille-pain balançant des toasts atrocement chauds, il faut un lance-missile pour arrêter sa course folle. Et voilà que l’on découvre dans le tambour de la machine le maître de l’engin : une étrange petite créature bleue. Hélas, Papy Louis, le plus vieux membre de l’équipe ne verra jamais cette victoire : l’émotion et l’age ont eu raison de son cœur. Son équipier, le monumental Grünt, n’a guère le temps de s’apitoyer puisque deux nouvelles recrues arrivent : Akemi, sœur de Jubbei et ninja de choc, ainsi qu’une délicieuse Eva, petite fille du Papy Louis en remplacement de son grand-père. Le duo démarre sur les chapeaux de roues, confronté à une véritable invasion de ces petites créatures bleues qui s’accomplissent dans le crime, n’hésitant pas à user de leur arme secrète : montrer leurs fesses. Un chaos qui cache un malheur à venir : le colosse Grünt n’est pas que l’un des piliers des Zblucops, c’est aussi le fils unique des richissimes et néanmoins immoraux Krauzer. Et Grünt va faire de terribles découvertes sur ses origines…

Après "Mystères et crottes de nez", "Cruel et métaphysique", l’excellent "Samouraï et fines herbes" puis "Des pressions nerveuses", voici le cinquième volume de cette épopée absurdo-policière, "Le pays des courgettes volantes". Et au cas où vous n’auriez pas compris, pour entrer dans le monde des Zblucops, il convient de laisser toute raison à la porte. Rappelons que ces flics azimuthés au possible réunissent un détective qui a hérité de son père une tronche de Playmobil, un renard génétiquement modifié, une fille exprimant sa tendresse avec les ustensiles de sa fonction, le dénommé Tistouille, étrange abruti au pif énorme d’où coulent sans cesse une morve abondante, un géant "chaisophobe" que le plus misérable tabouret peut terrifier… De vrais dingues qui fileraient des scrupules aux plus abominables criminels qu’ils ont cependant pour mission d’affronter. Une ménagerie de barjots que l’on doit au jeune tandem Bill et Gobi, élevés au régime manga et copains depuis le Bac. Car en plus d’une imagination débridée et d’un humour particulièrement aiguisé, multipliant les répliques bien vues, ces deux là ont mis au point leur formule pour associer Manga et BD. Si cet échange de style est devenu incontournable, il n’est pas si évident. Car au contraire d’une bande dessinée occidentale qui excelle dans la construction des planches, installant les images parfois au risque de les figer, le manga souvent esthétiquement moins fouillé, privilégie l’énergie du trait, un dynamisme très attirant qui a souvent fait la différence dans le cœur du jeune public. Et cette vivacité, on la retrouve vraiment dans l’univers graphique de Zblucops, enrichi de couleurs pimpantes mais jamais envahissantes. En bref, ils ont tout compris !

La meilleure démonstration de cette réussite, c’est l’accueil que les plus grands font à la série. Fleuron de la "Tchô team" menée par Zep et son Titeuf, les Zblucops s’adressent en premier lieu aux enfants et pré-ados. Mais la richesse de l’univers, la liberté du style et la passion de l’absurde partagé par les auteurs font de cette BD un plaisir pour tous, séduisant autant fans de BD que de manga. Et avec ce "pays des courgettes volantes", c’est la preuve par 5 !

Frédéric Lelièvre

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