Avec ce second volume, Windy Tales confirme la qualité et l’originalité qui avait tant séduit à sa découverte. Un animé tout en finesse qui illustre l’étonnante richesse de l’animation venue du Japon. Le charme agit toujours aussi bien !
La première histoire est très symbolique de ce dont Windy Tales
est capable : nous entraîner dans une rêverie hors du temps, de ces
rêves éveillés, hypnotiques, dont on se nourrit jusqu’à l’adolescence…
et même bien plus tard. Faussement naïf et simple, les histoires sont
comme le style graphique : épurées pour mieux se débarrasser de tout ce
qui n’est pas indispensable. Une série vraiment très attachante.
F.L.
C’est bizarre. Le dessin d’abord, qui est tout de même spécial. Mais avec les couleurs, c’est vite beau à regarder… Les histoires sont aussi étranges, des fois c’est fantastique avec des chats qui volent, et des fois c’est juste la vie de Nao… C’est plus pour filles. Mais pas comme les "machins" à l’eau de rose que je déteste. Là, j’ai bien aimé…
Jonathan, 11 ans
Animé
Réalisé par Junji Nishimura
Dès 7/8 ans
Env. 21€
Dès qu’il est question de vent, Nao et ses camarades du club de photographie ne sont jamais loin. Et cette fois-ci, c’est un typhon qui est annoncé. Forcément, le dimanche qui s’annonçait idéal pour lézarder devient l’occasion de découvertes et d’angoisses. D’abord il y a le chat, qui a disparu. Et il y a de quoi s’inquiéter : passer maître dans l’art de planer sur les vents, les chats prennent un malin plaisir à "surfer" sur ces tempêtes indomptables, s’enivrant parfois au point de se "noyer" dans les vents déchaînés. Pour bien faire, il faudrait pouvoir voler, et partir à sa recherche dans les nuages. Mais ça n’est pas parce que l’on est initié au mystère des vents que l’on peut voler dans les airs pour autant…
C’est ainsi que commence la première des quatre aventures de Nao pour ce second volume de Windy Tales. La jeune collégienne nous entraîne à nouveau dans l’intimité de sa vie toute simple, s’il n’y avait cette fascination pour les vents et les chats qui y folâtrent. Dédaignant les histoires simplistes, Windy Tales préfère une chimie toute en finesse, saupoudrant de fantastique les événements du quotidien (le premier baiser de sa meilleure amie, l’envie soudaine de son père de faire de la moto, la découverte d’un album photo…), événements qui eux-même permettent de découvrir des aspects insoupçonnés de tous ces familiers que l’on croit connaître. Et toujours, pour lier ces histoires qui apparaissent parfois sans rapport, l’omniprésence impalpable des vents. Windy Tales est décidément une série inclassable. Si on remarque d’abord son graphisme épuré, proche du crayonné, c’est le rythme rêveur et les histoires faussement désuètes qui marquent, nourrissant la série d’une poésie ne ressemblant à aucune autre.
Onirique, volontiers contemplatif, Windy Tales parvient à retrouver avec une infinie tendresse l’étrange relation que l’enfant ou l’adolescent entretient avec le temps. Et si par sa tonalité il s’adresse au premier abord aux filles, les garçons pas trop focalisés sur les bastons cosmiques peuvent définitivement y trouver un réel plaisir. Et puis il est si agréable de voir un titre ciblant les jeunes filles qui ne parle ni de princesse ni de chevaux… Tendre et décalé, marqué par une douceur constante, Windy Tales est décidément à ne pas louper, simplement.
Frédéric Lelièvre
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