Transformer, le spectacle grand format qui électrise les jeunes (et leurs parents), revient en DVD !
Je me souviens d’un dessin animé plutôt crétin. J’adorais les jouets, ces camions qui se dépliaient et se repliaient, mais je n’accrochais pas à la série. C’est pour cela que j’ai "boudé" la sortie en salle. Je ne voyais pas l’intérêt. Mais, maintenant que j’ai vu le DVD en famille… Tout de même ! L’histoire n’est pas plus "folichonne", mais c’est vraiment très spectaculaire, et à ma grande surprise, souvent drôle. Certains films ont une ou deux scènes phares. Là, il doit y en avoir une quinzaine… j’avoue que c’est bluffant, et que les 2 heures passent vite… De la pure détente qui ne prend vraiment pas la tête !
J.L.
C’est un de mes films préférés…. Je l’ai vu quand il est sorti au cinéma, et j’attendais le DVD avec impatience ! Bon, moi, j’adore les robots. J’en dessine, j’en ai plein en jouets, alors là c’est le paradis… C’est mon film d’action préféré… Oui, c’est violent vu qu’ils se battent tout le temps, mais c’est pas des gens qui se battent, ce sont des robots géants. C’est comme King Kong ! Un singe grand comme une maison, on ne peut pas prendre ça pour de vrai !
Stéphane, 11 ans
Film d’action
Réalisé par Michael Bay
Dès 7 ans
Sortie le 26 février 2008
Plein les yeux. Impossible de le nier, pendant plus de deux heures, on est totalement scotché par l’action. C’était la vocation du film, et son passage du grand au petit écran n’enlève rien à la démesure du spectacle. Il serait pourtant injuste de se contenter de célébrer cette orgie d’images de synthèse remarquables, qui font de Transformers une nouvelle référence du genre. D’autres éléments sont essentiels pour expliquer, qu’en dépit d’un délire destructeur qui ridiculiserait King Kong, le film est indubitablement un spectacle familial. Les acteurs sont bons et, à l’exemple de l’excellent Shia LaBoeuf, qu’on retrouvera bientôt dans le dernier Indiana Jones, sont toujours sur le fil du ridicule, dans le bon sens du terme. Entre un patron de la sécurité en sous-vêtements impossibles et un robot géant qui fait de son mieux pour se cacher derrière un arbre, la farce n’est jamais loin. Dédramatisé, débarrassé de ce qui alourdissait tant les précédents films de son réalisateur (le patriotisme exacerbé de Michael Bay a laissé place à un recul moqueur passablement savoureux!), le film se consacre tout entier au modèle laissé dans les mémoires par le dessin animé des années 80: un prétexte aussi léger que la psychologie des participants de l’aventure qui laisse la vedette au spectacle. Epaulé à la production par Spielberg, Bay se concentre sur l’image, fait la part belle à l’humour, et retrouve du coup l’innocente gourmandise du chaos d’un enfant ravageant sa ville de Lego.
Les batailles sont furieuses, chaque baffe écrase des autoroutes, pulvérise des immeubles entiers, mais étrangement, la violence est bien moins graphique qu’on ne pouvait le craindre. Excessive, exécutée par des robots à l’humour souvent potache, impossible de prendre la chose au sérieux. Un ou deux malheureux se font bien écraser par les monstres d’acier, mais le spectacle reste de bout en bout dans le domaine de l’exagération pure, du fantasme. Sauvant la morale et le camp des gentils, les Transformers s’imposent dans le registre de la SF d’action et de détente, car ici le plaisir des yeux prévaut. La complexité même des robots empêche de leur conférer une allure particulièrement effrayante. Bons ou mauvais, les robots fascinent avant tout.
Dans sa version simple, le film est présenté seul (2 h 18 tout de même !), uniquement agrémenté du riche commentaire du réalisateur, très prodigue en explications et en anecdotes.
Les accros de technologie devront opter pour le double DVD pour assouvir leur curiosité. Le second disque est en effet très riche en informations et en image. Les quatre parties de" Notre monde", le premier sujet, reprennent la genèse du projet, du concept de base dégagé par le réalisateur au tournage à l’américaine. Un tour d’horizon très instructif, mais les accros des robots trouvent encore plus leur bonheur dans le second document, "Leur guerre". En 5 parties, on y présente l’élaboration des robots, de leur naissance en dessin à la mise en image des génies d’ILM. Difficile de ne pas être admiratif devant le travail des animateurs, et même les pré-ados (il est vrai passionnés !) suivent avec intérêt en dépit de la longueur du sujet (plus d’une heure) et de la VOST obligatoire. Enfin "More than meets the eye" est un making of efficace se concentrant sur le premier combat, condensé de savoir-faire qui en fait un sujet adapté aux plus jeunes spectateurs curieux de techniques et de trucages.
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