Un très joli film qui devrait faire fondre petits et grands…

Notre avis

Je craignais le pire ! Le petit animal sourd et muet, le petit garçon aux grands yeux tristes… Mais finalement, c’est plus malin que cela… Le petit doit faire face aux réalités, prendre sur lui. Il comprend et grandit au point de donner des leçons aux adultes… ça n’est pas niais, dans le sens où les choses ne s’arrangent pas. D’ailleurs, il n’y a pas de "happy end" comme d’habitude dans les films pour enfants ! Le final en fait un peu des tonnes, mais les images sont très réussies, et l’histoire aussi… Un film très mignon et surtout loin d’être bête.
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

Le petit renard est trop mignon ! Quand il joue, c’est génial… ça se passe pas très bien entre Tom, le vétérinaire et sa fille. Mais à force de s’occuper du renard, ils deviennent un peu une vraie famille… j’aurais préféré que l’opération le sauve, ça c’est vraiment triste, mais bon… C’est vrai que c’est triste comme histoire parce que c’est un animal qui est très malade, mais pas seulement… j’ai bien aimé, et tous ceux qui aiment les animaux vont aimer.
Gaël, 10 ans

Informations

Film animalier
Réalisé par Keita Kono
Dès 6/8 ans
Env. 15€

Images

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{xtypo_dropcap}Q{/xtypo_dropcap}uand un petit garçon solitaire croise la route d’un bébé renard terriblement handicapé, on peut s’attendre à sortir les mouchoirs… Et s’il est préférable de garder de quoi sécher quelques larmes, ce mélo a la finesse d’exploiter la situation avec une réelle intelligence. Un très joli film qui devrait faire fondre petits et grands.
Tom se sent bien seul. Sa mère photographe est partie à l’autre bout du monde, le laissant chez son nouveau compagnon, un vétérinaire au caractère de cochon, père d’une adolescente pas plus facile. Nouveau dans cette famille, nouveau à l’école, Tom se réfugie dans son imagination. Il invente des histoires insensées, et le plus souvent s’inquiète de tout. Un peu de brume transforme une forêt en lieu maléfique, et une vieille femme prend les traits d’une sorcière… Au bord d’une route déserte, Tom découvre une toute jeune renarde qui se laisse caresser. Incapable de l’abandonner, Tom se voit contraint de l’amener au vétérinaire de la région. Celui-là même qu’il évite avec soin… et chez qui il habite. L’arrivée du bébé renard n’arrange pas la cohabitation, et prend un tour dramatique lorsque l’on découvre que la petite renarde est très malade: elle ne voit pas et n’entend pas. Contraint de prendre ses responsabilités, Tom devient la maman de la petite renarde, et se met en devoir de lui apprendre à manger, à boire. Découvrant l’histoire de Helen Keller, cette femme sourde, muette et aveugle qui sortit de son isolement au point de devenir écrivain, Tom baptise la petite renarde Helen, et met tout en œuvre pour l’aider…

Il y a mélo et… mélo. Et si le thème de ce film nous promet des flots de larmes et de tristesse, l’histoire que l’on découvre est nettement plus enrichissante. Nous suivons toute l’intrigue au côté de l’adorable Tom, un bout de chou attendri et rêveur mais aussi lucide parce que confronté à ses responsabilités. Et les rapports d’abord un peu froids entre les personnages évitent de s’enfoncer dans le pathos. Le métier de vétérinaire de ce beau-père surprise permet de plus d’expliquer en quelques mots simples des découvertes et des drames que d’autres auraient dilué dans le sirop et les violons. Plutôt que le pathétique, grâce au regard de Tom, le film se nourrit de la beauté de l’instant, de la compassion positive d’un petit orphelin qui en secourt un autre. Nourrit d’une évidente passion pour la nature, le film distille dans des paysages magnifiques une collection de portraits d’animaux, parfois très "carte postale", devant lesquels il est difficile de ne pas craquer ! Mais l’histoire se démarque surtout par sa vision de l’expérience. Tom prend en charge un animal qui n’aurait pas du survivre, une décision qui implique d’aborder de nombreuses questions importantes. Et le film s’y attache avec une certaine finesse.

Prendre en charge un animal handicapé, c’est d’abord énormément de travail, que Tom doit assumer seul. Il doit aussi réfléchir à une question importante : agit-il ainsi pour le bien du petit renard ou pour lui-même ? De la même façon, Tom doit comprendre ce que le renard peut ressentir, privé de ses sens. Une expérience éprouvante pour le petit mais riche d’enseignements. Bien moins pleurnichard que l’on pouvait le craindre, le récit s’avère d’une grande douceur, riche de petites touches sensibles, parfois handicapés par un doublage un peu mièvre et pâteux, seul véritable défaut. Le parallèle entre Tom et le renardeau est sûrement un peu appuyé, et le final larmoyant et trop bavard, mais c’est un moindre mal. Prenant comme point de départ une situation à laquelle tous les enfants sont sensibles, cette jolie histoire aborde habilement le thème de la responsabilité avec des images soignées et sensibles. Un mélo initiatique pas bête et attachant.

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