Superman Returns

Immortalisé à l’écran dans les années 70 et 80 par l’inoubliable Christopher Reeve, l’Homme de Fer de Jerry Siegel et Joe Shuster s’offre un retour en fanfare avec Superman Returns. Un nouveau départ attendu au tournant par les fans du plus célèbre des Kryptoniens.


S’il peut paraître difficile de ne pas avoir l’air ridicule en collants bleus, avec slip et cape rouges, cet accoutrement impose tout de même le respect lorsqu’il est estampillé d’un
« S » majestueux. Trente ans après Richard Donner, Bryan Singer, désormais un habitué des super-héros vu qu’il a signé les deux premiers films X-Men, signe la résurrection d’un mythe venu des confins de la galaxie – de la planète Krypton pour être précis : Kal-El, alias Clark Kent alias Superman. Succès public incontestable, le film n’en est pas moins critiquable sur bien des points…

La crise de la trentaine
Il est indéniable que le réalisateur a avant tout souhaité rendre hommage aux deux premiers films des années 70-80, Superman et Superman II, tous deux réalisés par Richard Donner :
dès les premières images, on retrouve le même univers, le même générique, la même esthétique. Brandon Routh, nouveau Superman, reprend avec réussite le flambeau laissé par Christopher Reeve ; la nouvelle Métropolis aux relents des années 50, lisse, aseptisée et grandiloquente, fait écho à celle des premiers films. La photographie très lumineuse et colorée, elle aussi, rappelle celle des blockbusters de l’époque.
Mais c’est surtout le scénario de Superman Returns qui résonne comme un écho venu des années Donner.
Point de super-vilain aux super-pouvoirs : l’indévissable Lex Luthor (Kevin Spacey) a trouvé le point faible de son ennemi de toujours – la kryptonite – et fomente une revanche machiavélique qui terrassera sa Némésis (et accessoirement, détruira Métropolis). Et si cet hommage aux anciens films (qui heureusement s’arrête avant Superman III – risible – et Superman IV – nanard intersidérant) a son charme pour les amateurs, il reste difficile à avaler pour un film à grand spectacle du XXIème siècle. En majorité, les effets spéciaux des premiers films n’ont rien à envier à ceux de Superman Returns. Le rythme de l’histoire, prévisible, manque de punch et l’ensemble manque cruellement d’ambition. Ainsi se résume d’ailleurs Superman Returns :peu ambitieux. On peut imaginer que la production a souhaité ne pas prendre de risques et espérer que le prochain volet, prévu pour 2009, sera plus flamboyant. Croisons les doigts pour qu’il en soit ainsi.
Rien à redire en revanche pour les différentes éditions DVD. La version collector 2 DVD offre ce qu’il faut de bonus, même si ces derniers, bien ficelés, ne sont pas des plus originaux.
S’il se laisse regarder sans déplaisir (malgré un peu d’ennui ci et là et peu de surprises), Superman Returns n’a pas l’ampleur et le panache qu’on aurait aimé trouver. Les vrais fans de Superman préfèreront encore les Superman I et II disponibles en versions DVD de grande qualité…

Editeur: Warner Home Video
Genre : Super-héros
Site Web : wwws.warnerbros.fr/supermanreturns

Age : A partir de 6 ans
Prix : environ 20€
Sortie prévue : Disponible

{mosmodule module=Articles similaires}

 

{mosmodule module=Carre Sega}

Les 7 aventures d’Astérix

Article suivant

Vous aimerez aussi

Commentaires

Commentaires fermés

More in Actualité