Un film qui fait déjà partie des classiques du spectacle familial.
Du vrai bon film pour toute la famille. Sans niaiserie excessive ou situation trop enjolivée. On s’attache vite aux personnages, on a envie d’y croire, et puis le duo de ce jeune garçon et de l’orque est idéal. Les moments de complicités entre eux deux sont formidables. Il y a plein de très belles images, et même le final n’est pas "crétin". Une réussite, aucun doute là-dessus.
B.L.
C’est un de mes films favoris avec L’Incroyable voyage. Willy est superbe et quand Jess le caresse, même sur la langue parce qu’ils aiment ça, j’ai trop envie d’être à sa place ! J’aime bien les autres films de la série, mais celui-là est le meilleur. Je le conseille à tout le monde, et à tous ceux qui ont des enfants qui aiment la nature. C’est un super film pour moi.
Antoine, 10 ans
Comédie animalière
Réalisé par Simon Wincer
Edité par : Warner Kids
A partir de 5 ans
Env. 15€
{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}nimaux et enfants ont toujours opéré une magie particulière sur les écrans. En présentant deux orphelins rebelles, Sauvez Willy ne s’est pas seulement imposé dans le bestiaire des héros favoris des enfants. Il a aussi été à l’origine d’une vraie réflexion écologique. Un film qui s’est déjà fait une place parmi les classiques du spectacle familial.
Une famille d’orque est surprise par un équipage de pêcheurs à l’affût. L’un des orques ne parvient pas à fuir, prisonnier des filets tendus. Capturé, il est revendu à un parc aquatique. C’est aux alentours de ce même parc que traîne Jess, un garçon de 12 ans. Avec d’autres gamins de la rue, il chaparde pour se nourrir et refuse toute autorité. Un soir qu’il échappe à la police, il pénètre dans l’obscurité d’un bâtiment dont il couvre les parois de graffitis, avant qu’un éclair ne révèle une énorme mâchoire de l’autre côté d’une vitre. Jess vient de rencontrer Willy. Fasciné par la baleine, Jess en oublie de fuir… et se fait arrêter. Fugueur récidiviste sur le point d’être adopté, il évite de peu le tribunal et écope pour punition de nettoyer le parc de ses dégâts. Il y retrouve l’orque, Willy, qui tout comme lui refuse l’autorité. Peu scrupuleux, le directeur du parc songe même à se débarrasser de cet animal que personne ne peut dresser. Alors que Jess peine à se laisser amadouer par sa nouvelle famille, il se découvre une réelle complicité avec Willy. Sa vie change alors complètement…
La recette est éprouvée: un enfant, un animal, de beaux sentiments, une fin heureuse et le tour est joué pour séduire le grand public. Willy et Jess usent de la même alchimie que Lassie ou Flipper, mais avec une intelligence qui explique en grande partie l’énorme succès du film. Jess est un gamin difficile, renfermé, méfiant. Qu’il s’agisse de l’enfant ou de l’orque, leur situation n’est pas idéalisée. L’image donnée de cette adoption est crédible, autant que la situation des grands mammifères dans les parcs aquatiques. Filmé avec soin, le film profite aussi d’un casting intelligent, dont le jeune Jason James Richter, qui s’imposait dans ce premier rôle avec un naturel plus que convaincant. Ne restait plus qu’à laisser agir la magie de cet orque fascinant. Tous les enfants rêvent d’être Jess lorsque la méfiance fait place à la complicité. A l’exemple de l’histoire du film, simple mais pas superficielle, sensible sans être larmoyante, le rythme fluide monte en crescendo jusqu’à une évasion finale qui laisse les gamins littéralement électriques !
Le film a connu un énorme succès et, plus que de réhabiliter définitivement l’image de la "baleine tueuse", a nourri une véritable réflexion sur la captivité des mammifères marins. Une mobilisation mondiale tenta de réhabilité Keiko, l’orque du film, à la vie sauvage. Une tentative qui jeta pourtant un coup de projecteur salutaire sur le drame des animaux dans les parcs d’attractions. Dans son édition spéciale, le DVD présente plusieurs bonus sympathiques : le clip de la chanson du générique, un tube chanté par Michael Jackson, un jeu interactif, simple mais amusant, ainsi que La musique des baleines, qui ne présente hélas pas le chant des mammifères marins, mais le thème musical de début de film. Une conversation de Bob Talbot livre une intéressante rencontre avec le chef opérateur du film. Des propos riches mais hélas non doublés. Attention, le sous-titrage n’est pas automatique !
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