Qui a peur de Virginia Woolf, d’Edward Albee, une création flamande qui décoiffe. A voir absolument !
C’est une pièce qui dérange et qui bouscule, tout pour séduire la compagnie De Koe, et au metteur en scène et comédien, Peter Van den Eede, ( George ) : « C’est exactement ce que doit faire le théâtre s’il veut échapper à sa propre mort » Il s’agit de briser quelque chose qui s’est mortellement installé dans le théâtre. C’est pourquoi les acteurs – créateurs réécrivent chaque soir la pièce, ajoutant du texte, surprenant leurs partenaires par quelque parade. Le spectateur, tout pleinement au centre de ce jeu, sent bien que cela se passe « ici et maintenant », et que c’est unique. Le jeu de l’acteur est tourné vers le spectateur, celui-ci est interrogé, pris à partie, sans cesse, témoin de cette tournoyante soirée. D’autre part, l’accent flamand distancie davantage le propos, ce qui n’est pas pour déplaire. Encore merci et bravo !
M.T.
Le plateau est un véritable ring et les acteurs fabuleux doivent éviter de trébucher sur les bouteilles, les magazines éparpillés partout sur le sol et les tables. C’est un véritable mess comme disent les Anglais. Ces adultes malheureux présentent une pitoyable image d’eux-mêmes. De temps en temps, je regardais le poste de télévision qui diffusait le film, ça m’a donné envie de comparer. J’ai adoré la pièce !
Laure, 15 ans
Théâtre
Qui a peur de Virginia Woolf ? de Edward Albee
Compagnie De Koe
Mise en place : Hanneke van de Kerkhof
Lieu : Théâtre de la Bastille
Dates : Dans le cadre du Festival d’Automne
Du 27 novembre au 5 décembre à 21h, relâche dimanche
Prix : 13 et 20 euro
Abonnement 13 euro
Durée : 2 h 20
Age : Dès 15 ans
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Who is afraid of Virginia Woolf ? , pièce la plus fameuse d’Edward Albee, met en scène la dérive d’un couple, George, professeur d’histoire à l’université, et Martha, fille du recteur. A la faveur d’une soirée prolongée, tous deux étalent sous les yeux de leurs « amis » Nick et Honey mystifications et blessures sous forme de provocations et de joutes verbales dans un plaisir pervers pour voiler l’échec de leur mariage.
Marie Torrès
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