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{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}avageurs du box office, Jack Sparrow et ses compagnons pillent sans pitié les salles et sabordent souvent leurs concurrents. Le dernier épisode de leur trilogie est assurément le film le plus attendu de cette fin d’année scolaire, et il n’y a aucune raison pour que leur succès ne soit moins spectaculaire avec un final passablement explosif…

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Désormais à la solde de la compagnie des Indes, le pirate maudit Davy Jones participe à la chasse au pirate qui vise clairement à rayer de la carte cette catégorie d’individus. Devant le danger, Barbossa, Will et Elisabeth n’ont qu’une solution : réunir les plus grands bandits des mers autour de la table. Un événement exceptionnel qui nécessite la présence de l’un d’entre, un certain Jack Sparrow, précédemment gober par un kraken vorace. Pour le ramener de l’au-delà, il va falloir aller bien au-delà des cartes, jusqu’au bout du monde…

Un monde sans pitié !

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Pirates des Caraïbes est assurément un phénomène. Un succès tellement énorme qu’il peut pratiquement tout se permettre. A ce titre, son troisième volet est sans aucun doute le premier film estampillé Disney à commencer par la pendaison d’un enfant ! L’exécution est bien entendu suggérée, mais parfaitement assumée, puisqu’elle est l’entrée en matière du film et de son intrigue. Que les parents inquiets se rassurent cependant. Cette entrée en matière les choquera sûrement plus que leurs enfants. Car à ce moment là, la petite classe ne sera déjà plus dans la réalité, mais dans ce livre d’image plein de frissons et de monstres. Et, fin de trilogie oblige, le film répond à de nombreuses questions, allant jusqu’à nous présenter une partie de la famille de Jack Sparrow, dont un père sur mesure, incarné par Keith Richards. Le guitariste des Rolling Stones est, rappelons-le, l’une des sources d’inspiration de Johnny Depp pour créer son Pour assurer ce final de la trilogie – et même si plus personne n’ignore qu’une autre trilogie est en chantier…- les scénaristes ont vu grand. Un crochet par l’Asie mystérieuse, avec l’apparition d’un nouveau venu plutôt réussi, le maître pirate Sao Feng, interprété par Chow Yun Fat. Après quoi l’équipage file toutes voiles dehors au-delà des limites du monde connu. Un voyage qui perdra certains spectateurs, autant que d’autres y trouveront leur compte… Au-delà du monde, Jack se trouve seul dans le vide absolu de l’éternité. Et pour meubler l’ennui, il compose un équipage avec… lui-même. Les fanatiques de Jack Sparrow auront donc l’immense plaisir de découvrir Johnny Depp, cabotinant à loisir, en deux, trois, cinq exemplaires et plus ! Un vrai one man show, qui ne peut cependant pas enrayer la baisse de rythme de cette fin de premier tiers du film. Un film qui, rappelons-le, dure tout de même 2 h 50. Trop long ? Pas pour les accrocs, mais peut-être pour les plus jeunes. Et si des images resteront longtemps dans votre mémoire – comme Jack tirant en vain son bateau au milieu d’un désert de sable blanc – il se pourrait bien que certains décrochent à quelques encablures de ce passage assez délirant, mais quelque peu bavard.

Un final explosif

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Même si c’est parfois tiré par les cheveux, quelque peu délayé, les révélations s’accumulent, et l’importance de certains personnages secondaires s’impose. On pourra même découvrir le vrai visage de Davy Jones et apprendre l’histoire d’amour à l’origine de ce cœur palpitant dans un coffre. Certaines scènes surprennent, comme le soudain «couronnement » d’Elizabeth en reine des pirates, d’autres « gavent » (citation dans le texte…) un peu à l’exemple du mariage improvisé de Will et Elizabeth pendant le combat. Mais les motifs de satisfaction sont aussi nombreux. Absent du second volet, Barbossa à l’occasion d’incarner un vrai pirate, cinglé à souhait. Et dès qu’il se trouve en concurrence avec Jack Sparrow pour commander la manœuvre, le film reprend un bon rythme qui ne connaîtra qu’assez peu d’à-coups. Parmi ceux-ci, on regrettera notamment que la belle assemblée de forbans du monde entier ne se limite en fait qu’à une savoureuse figuration. C’est un peu frustrant. Et si on peut être déçu de voir tant de vaisseaux prêt à en découdre pour un final qui se résumera à un duel, ce duel reste un grand moment, un final à la mesure de la trilogie. Car l’affrontement des vaisseaux de Davy Jones et Barbossa est vraiment dantesque, sorte de « corps à corps » déchaîné se jouant au cœur d’un maelstrom !

Spectaculaire sans être confus, ce long combat laisse les jeunes spectateurs passablement électriques, captivés qu’ils sont à passer du duel entre Jack et Davy dans les hauteurs des mats, à l’affrontement acharnés que se livrent les équipages en bas, d’abord au canon, puis au corps à corps. C’est sûrement la plus grande réussite de ce troisième volet : ne pas rater le rendez-vous de la conclusion de l’épopée Davy Jones. Avec en prime un rebondissement, anticipé par beaucoup, qui voit le commandement du maudit Hollandais Volant échoir à l’un des principaux personnages. Un point final solide qui permet à Jack de redevenir la star du film, laissant planer au début du générique le parfum d’aventures à découvrir dans un prochain film… Une suite annoncée qui ne vient pas pour autant saper le final, ce qui est appréciable. Et ne partez pas avant la fin du générique. Vous rateriez une scène importante, indice de ce qui pourrait être l’un des fils rouges des prochaines aventures des Pirates sur grand écran…

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