LIVRES > On peut dire qu’elle a inventé le roman équestre avec sa célèbre trilogie Flicka !

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Il existe une sorte de formule magique qu’aucun éditeur ou producteur n’ignore. Si vous voulez captiver le jeune public, particulièrement celui des jeunes filles, il suffit de glisser un cheval en bonne place dans le casting. Parmi les classiques qui ont encensé ce lien très fort entre les enfants et les chevaux, on trouve les livres de Mary O’Hara.

Si elle grandit dans le Brooklyn de New York, Mary passe ses étés au cœur des plaines de Pennsylvanie. La passion pour la nature et les chevaux qu’elle y découvre nourrira très tôt ses premiers écrits, du journal de ses huit ans à ses premières nouvelles. Elle met de côté sa passion de l’écriture pour voyager et fonder une famille en Californie. Mais son mariage avec son cousin se solde par un échec. Pour nourrir sa famille, elle devient scénariste pour la MGM à la grande époque du cinéma muet. C’est à l’occasion de son second mariage, en 1922, qu’elle retrouvera la nature sauvage en déménageant pour le Wyoming. Elle y exploite un ranch, qui deviendra son inspiration.

En 1941, elle écrit Mon amie Flicka, puis Le fils de Flicka (Thunderhead en VO) en 1943, et enfin L’herbe verte du Wyoming en 1946. Succès de libraire, la trilogie s’impose comme un incontournable de la littérature pour la jeunesse. Editée dans le monde entier, la trilogie est adaptée dans la foulée sur grand écran. La carrière d’écrivain pour enfant de Mary O’hara s’arrêtera cependant là. Après son second divorce en 1947, elle repart vers l’est et emménage dans le Connecticut puis le Maryland. Elle peut alors se consacrer à d’autres écrits pour les adultes. Ainsi, Le ranch de Flicka n’est pas une suite des aventures de Ken et Flicka, mais une autobiographie de l’auteur retraçant sa carrière et sa vie dans le ranch du Wyoming. Elle écrira aussi des ouvrages philosophiques comme Le fils d’Adam Wyngate. Passionnée de musique et pianiste chevronnée, elle composera aussi plusieurs partitions, dont celle d’une comédie musicale, the Catch Colt.

D’une écriture fluide, l’émotion à fleur de plume, Mary O’Hara a su créer avec les aventures de Ken et Flicka une trilogie intemporelle. Son succès auprès des jeunes lecteurs et son indéniable efficacité ne saurait vieillir tant cette histoire d’amitié, cristallisée autour du rêve de posséder un cheval, fait vibrer le cœur de tous. Si les amateurs, jeunes et vieux, s’accordent à considérer le premier livre comme le meilleur des trois, rares sont ceux qui n’ont pas écrasé une larme au long de l’un de ces trois increvables classiques dont on ne peut que conseiller la lecture aux enfants…
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