DVD > Et voici un inédit tout droit venu des géants de l’animation asiatique…

{tab=L'AVIS DE TOP-PARENTS}

C’est vrai que les couleurs sont belles. Certaines scènes feraient de jolies cartes postales. Mais le design des «méchants» est vraiment trop «cartoonesque», et les personnages manquent diablement de profondeur. Je n’’irai pas jusqu’à dire que c’est un désastre, mais ça n’est vraiment pas formidable, ennuyeux à défaut d’être poétique. Encore plus quand on compare avec les chefs d’œuvre qui nous arrivent régulièrement d’extrême orient…
C’est plutôt un film pour filles… Il y a des fois où c’est joli, mais il n’y a pas d’action… Moi, je n’aime pas beaucoup les histoires d’amour alors…
Johan, 9 ans 3/4

Romeo et Juliette Chinois en DVD
Réalisé par Tsaï Min-Chin
Edité par Europa
A partir de 5 ans
Environ 15€
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L’animation asiatique a la bonne habitude de nous faire régulièrement parvenir des spectacles à même de faire rêver le plus large public. Si cette histoire d’amour maudit pourra séduire certains, elle ne laissera peut-être pas un souvenir impérissable…
La princesse Ling est aussi belle que volontaire, et elle est bien décidée à obtenir ce qu’elle veut. Mais lorsqu’on est une jeune princesse à l’époque de la Chine impériale, l’avenir est tout tracé et se résume à la promesse d’un mariage arrangé. Ling ne partage pas cette vision. Brillante, elle veut faire des études dans la grande école de Hongsu, mais seuls les garçons y sont admis. Elle parvient cependant à faire accepter à son père sa décision: accompagnée de sa servante, elles se déguiseront toutes deux en garçons! Sur le chemin, Ling fait la connaissance de Tao, un autre étudiant qui ne vient pas d’une grande famille. Devenus frères d’études, Ling va avoir de plus en plus de mal à cacher son secret à Tao, pour qui ses sentiments ne cessent de grandir. Une situation d’autant plus périlleuse qu’un autre élève, l’arrogant fils du gouverneur, se met à douter de son identité…
 

{tab=EN DÉTAIL}
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L’animation asiatique a la bonne habitude de nous faire régulièrement parvenir des spectacles à même de faire rêver le plus large public. Si cette histoire d’amour maudit pourra séduire certains, elle ne laissera peut-être pas un souvenir impérissable…

{mosimage}La princesse Ling est aussi belle que volontaire, et elle est bien décidée à obtenir ce qu’elle veut. Mais lorsqu’on est une jeune princesse à l’époque de la Chine impériale, l’avenir est tout tracé et se résume à la promesse d’un mariage arrangé. Ling ne partage pas cette vision. Brillante, elle veut faire des études dans la grande école de Hongsu, mais seuls les garçons y sont admis. Elle parvient cependant à faire accepter à son père sa décision: accompagnée de sa servante, elles se déguiseront toutes deux en garçons! Sur le chemin, Ling fait la connaissance de Tao, un autre étudiant qui ne vient pas d’une grande famille. Devenus frères d’études, Ling va avoir de plus en plus de mal à cacher son secret à Tao, pour qui ses sentiments ne cessent de grandir. Une situation d’autant plus périlleuse qu’un autre élève, l’arrogant fils du gouverneur, se met à douter de son identité…

{mosimage}L’histoire des amoureux papillons est une très vieille légende qui appartient depuis toujours à la culture chinoise. Véritable Roméo et Juliette de l’Asie, l’amour maudit de Zhu Yingtai, la jeune fille déguisée en garçon, et du beau Liang Shanbo, le modeste étudiant, a fait l’objet d’un très grand nombre d’adaptations sous toutes les formes, du feuilleton à l’opéra. La fin dramatique des deux amoureux est un sommet du romantisme asiatique: Zhu étant promise à un vieux gouverneur, Liang se laisse mourir de chagrin. Et refusant son destin, Zhu le rejoint sur sa tombe, où le destin les réunit sous la forme de deux papillons. Une histoire intemporelle propice à la poésie et ici pour la première fois adaptée en dessin animé. Une coproduction Chinoise et Taïwanaise à gros budget confiée à un grand nom de l’animation chinoise.

{mosimage}L’animation de ce Ling et Tao ne manque pas de charme, et certains décors sont vraiment éclatants de couleurs. Mais si l’histoire est fidèle à la légende, son rythme peut lasser les spectateurs que les romances malheureuses ne passionnent pas. L’autre problème, c’est la répartition des rôles très « Disney » qui, au lieu de dynamiser le récit, l’alourdit. Chaque héros est accompagné de son serviteur, faire-valoir dégourdi qui subit exactement les mêmes égarements sentimentaux que son maître. Et comme si cela ne suffisait pas, chaque duo à son propre « adorable petit animal à plume » qui, à son tour, découvre les émois du cœur. Des personnages accessoires qui peinent à exister, au point que leur raison d’être apparaît toute relative. L’énergie de Ling est plaisante, la noblesse de Tao efficace, mais il y a plus gênant : le traitement des méchants. Car chacun sait, un méchant réussi suffit à sauver un dessin animé. Or, notre vilain de service est plus ridicule que haïssable, et d’un design assez laid, servi par un humour pas des plus original.

{mosimage}Ce conte est riche en thèmes de choix. Le destin d’une jeune femme face à une société consacrée à l’homme, les amours contrariés face au mariage arrangé, l’injustice des sans fortune face aux puissants… Mais on ne fait trop souvent qu’effleurer ce qui aurait pu vraiment nourrir les personnages. Des personnages trop conventionnels, des situations un peu bavardes, un final plus larmoyant que magique, sans oublier des chansons pas des plus emballantes… Ling et Tao est une déception. Une histoire qui se laisse regarder donc, mais qui manque définitivement d’une belle âme pour exploiter à fond le potentiel prometteur de l’animation. Dommage ! Et rayon bonus, zéro pointé. Pas même un menu de chapitres…

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