Les chroniques de Spiderwick : l'histoire du film

Voilà l’histoire du film, moins spectaculaire bien sûr, mais d’un intérêt réel pour les jeunes lecteurs.

Notre avis

Simple, efficace. On retrouve le format « lecture avant le dodo » ! Le jeune lecteur peut passer autant de temps à lire le texte qu’à commenter les images… Je me souviens que petit j’avais un livre de ce genre sur Crin blanc! Les pages s’en allaient à force de le parcourir… On peut revoir un film, surtout maintenant à l’heure du DVD, mais un livre ça se ballade partout, ça se parcourt au hasard, on peut rester des heures sur la même page…
E.T.

Ce qu’en disent les enfants

C’est pas comme un livre, on peut le lire vite … J’en ai plusieurs des comme ça. J’ai celui de Ratatouille, et un de Pirates de Caraïbes… C’est pas comme regarder le film, mais presque. J’aime bien parce qu’on peut le faire souvent, alors que si on regardait tout le film sans arrêt ça finirait par être… rasoir ! C’est bien parce qu’on retrouve tout. Tous les monstres, les héros… C’est juste dommage qu’il n’y ait pas d’autocollants dedans !
Léonard, 10 ans

Informations

Novélisation
De Tracey West
A partir de 6 ans
Edité par Pocket Jeunesse

Images

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{xtypo_dropcap}N{/xtypo_dropcap}ous avons le livre qui a inspiré le film, les livres d’illustrations, les ouvrages illustrés encyclopédiques… et puis l’histoire du film, qui en résume l’action en quelques pages. S’il est moins spectaculaire, l’intérêt de ce genre d’abrégé est réel pour les jeunes lecteurs.

Parmi tous les ouvrages déclinés d’une sortie cinéma comme celle des Chroniques de Spiderwick, celle de « l’histoire du film » fait partie des incontournables. Le principe est toujours le même : résumer l’histoire du film en une trentaine de pages, en les illustrant avec une alléchante sélection d’images. L’objet peut apparaître comme une déclinaison essentiellement marketing. L’intérêt de ce genre d’ouvrage n’est pourtant pas à sous-estimer. Tous les enfants ont leur livre, leur histoire qu’ils aiment relire encore et toujours. Ce genre d’ouvrage, pour peu qu’il soit bien conçu, peut profiter du même principe. L’efficacité de ce genre de condensé est parfois étonnante dans le cas de jeunes cinéphiles en age de prendre goût à la lecture. Se raconter le film à volonté, retrouver les étapes du film et les mots des personnages, tout en cheminant au travers des images est un bon moyen s’entraîner, de s’approprier les mots, les formules, les répliques.

Le préalable est une simplicité entre les images, bien symboliques de certaines scènes, et le texte qui se doit d’être indépendant, clair et lisible. Certaines images peuvent même prendre une valeur toute particulière. Par exemple, celle du bureau du professeur Spiderwick, que l’on ne fait que parcourir dans les images du film, est là tout entier offert à l’imagination du jeune lecteur. De ce genre de support dont sont friands les rêveurs, impatients de se raconter encore et encore les histoires qu’ils ont aimé. Représentatif de cette catégorie, cette « histoire du film » de Spiderwick est donc satisfaisante. Résumé, le texte est efficace et occupe la moitié de la page, les images s’emparant du reste, entre collection de photo et document « déchiré ». Sans concurrencer les ouvrages DiTerlizzi et Black, cet album au format BD peut facilement séduire les jeunes lecteurs de 7 à 10 ans qui ont aimé le film.

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