Bonne nouvelle… l’univers de Spiderwick n’a pas perdu sa magie !

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Notre avis

Trolls et elfes ont déjà garni plus d’un casting ces dernières années. Mais en se replaçant à notre époque, la vision de Spiderwick est efficace, sans nous rappeler systématiquement un autre film… Une belle aventure qui file à bon rythme avec un véritable zoo de bestioles bizarres qui devrait emballer les enfants. Sans oublier des bons sentiments pas trop dégoulinants… et des effets spéciaux qui sont vraiment la clef de sa réussite.
Frédéric Lelièvre

Ce qu’en disent les enfants

J’aime beaucoup ce film. Les créatures sont excellente s! J’adore Chafouin, celui qui garde le livre… Et Tête de Lard, parce qu’il ne pense qu’à "bouffer" des oiseaux ! Ce qui est bien, c’est qu’il y a du suspens et de l’action. Surtout quand ils doivent se défendre dans la maison… Ca passe vite, j’espère qu’il y aura d’autres films !
Léonard, 10 ans

Informations

Film fantastique
Réalisé par Mark Waters
A partir de 8 ans
Sortie le 16 avril 2008

Images

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{xtypo_dropcap}U{/xtypo_dropcap}n livre qu’il ne faut pas ouvrir, une maison de famille aux secrets oubliés, et trois enfants prêts à affronter des hordes de créatures menaçantes : en devenant un film, l’univers de Spiderwick n’a pas perdu sa magie. Une porte ouverte sur le fantastique que les amateurs de gobelins agressifs, ogres terrifiants, farfadets imprévisibles et autres elfes craintifs devraient vivement apprécier!
Ils ont quitté New York précipitamment, empilant quelques bagages dans la voiture. Après une séparation lourde de secrets, Grace est partie avec ses enfants. Mallory, sa fille aînée, fait de son mieux pour l’aider avec les jumeaux. Car si le timoré Simon se fait discret et conciliant, Jared refuse cette séparation et ne se gêne pas pour le faire comprendre. Cohabitant tant bien que mal, tous quatre se retrouve dans l’unique refuge qui leur reste: la maison inhabitée du grand Oncle de Grace, Arthur Spiderwick, un naturaliste illuminé disparu depuis longtemps. Alors que d’étranges événements se multiplient dans la vieille maison, Jared se met en tête d’en trouver l’origine. Et c’est toute une pièce secrète qu’il découvre: l’ancien bureau de son aïeul naturaliste. Mais de tous les mystérieux objets que la pièce renferme, celui qui le fascine le plus est un livre enfermé dans une malle, emballé et scellé d’un message conseillant de ne surtout pas l’ouvrir. Ce que Jared s’empresse bien sur de faire. Ce livre, c’est le journal d’Arthur Spiderwick, une vie entière à étudier les animaux invisibles, gobelins et elfes, sylphes et trolls. Jared réalise vite qu’en parcourant ces pages, il réveille les terribles ambitions de monstrueuses créatures, tapies partout autour de la maison…

Héritage du syndrome Harry Potter, adapter un succès de libraire apparaît toujours comme la panacée pour ce qui est de raconter de belles histoires au cinéma. Mais cela n’a rien d’une science exacte si l’on songe au calamiteux Eragon ou au frustrant Narnia. En s’attaquant aux livres des Chroniques de Spiderwick, l’équipe du film ne devait pas seulement condenser l’esprit de 5 livres très réussis, mais aussi prendre en compte l’univers graphique foisonnant d’un illustrateur de référence. Même si l’histoire emprunte inévitablement de rudes raccourcis, le résultat final est particulièrement réussi, salué par les auteurs des livres eux-mêmes. Si vous êtes sensibles aux mondes invisibles, si un souffle d’enfance vous pousse encore à sentir une présence dans un grincement étrange ou un envol de feuilles inattendu, ce film est pour vous. Et les plus jeunes, familiers des livres ou non, devraient s’y perdre avec plaisir. D’abord parce que l’action n’attend pas. Jared et Simon sont des enfants du 21éme siècles, ce qui balaie tout soucis d’identification à un passé suranné. Et dès que Jared feuillette le livre, l’accès à l’autre monde est ouvert, et les hostilités aussi! Une action qui se passe essentiellement autour de la magnifique maison, qui se transforme vite en fort Alamo fantasmagorique. Une notion d’îlot protégé et assiégé particulièrement séduisante (et rassurante) pour les jeunes amateurs d’aventures.

Un rythme solide qui s’appuie sur une mise en forme réussie et soignée. Si elle a grandit depuis le bouleversant In America, Sarah Bolger conserve toute son énergie et est parfaite en grande sœur volontaire. La vedette revient bien sur aux jumeaux, tous deux interprétés avec justesse par Freddie Highmore dont le visage si expressif, après Charlie et la chocolaterie et Arthur et le Minimoys, est définitivement associé au merveilleux. Les autres vedettes, se sont toutes les créatures réalisées en image de synthèse par ILM et Phil Tippet (Jurassic Park). Délirantes et facétieuses, impressionnantes sans jamais être vraiment effrayantes, le bestiaire est une réussite. Et qu’il s’agisse d’un fardadet galopant sur une commode ou de faire apparaître les deux jumeaux en même temps, la qualité de leur travail est impressionnant. On en oublie vite que Simon et Jared sont joués par le même acteur ! Si vous êtes un tant soit peu sensible aux mondes des goblins et des trolls, n’hésitez pas. Sans trahir les livres dont il s’inspire, ce film est une belle fenêtre ouverte sur le fantastique, un suspens à découvrir en famille.

Vidéo : Bande-annonce

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