Comme toujours, lorsque l’espace est trop dangereux pour les hommes, c’est aux chimpanzés que l’on confie la mission. Et si l’histoire n’est pas très ambitieuse, la réalisation est réussie et le rythme énergique. Bref, un sympathique délire pour amateurs d’animation.
Le thème de l’espace est très porteur, et l’idée de mettre des chimpanzés en tête de casting encore plus. Mais le potentiel de ce mélange n’est pas exploité comme il aurait du l’être. Tout est misé sur une action gentiment fantaisiste et un humour pas désagréable. Habitués que nous sommes à l’excellence par les grands de l’animation, on regrette les limites que s’impose ce film. Reste une aventure amusante que l’on regarde sans ennui.
F.L.
C’est amusant. Ham ne pense qu’à s’amuser, mais il est plus fort que les autres parce que c’est le petit-fils du premier Ham… On voit pas trop pourquoi quand on y réfléchit ! Le chef des E.T. est un vrai tyran complètement idiot. Ça j’aime… C’est un film pour enfant que j’ai trouvé marrant.
Kevin, 11 ans
{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}omme toujours, lorsque l’espace est trop dangereux pour les hommes, c’est aux chimpanzés que l’on confie la mission. Et si l’histoire n’est pas très ambitieuse, la réalisation est réussie et le rythme énergique. Bref, un sympathique délire pour amateurs d’animation.
Un satellite perfectionné, conçu pour explorer les étoiles et trouver une vie extraterrestre, a été englouti par un trou noir. Une perte qui pourrait sonner le glas du programme d’exploration spatiale ! La seule solution pour retrouver le précieux satellite est de suivre le même chemin que lui. Mais c’est une mission bien trop périlleuse pour engager la vie d’astronautes. La meilleure solution serait de pouvoir compter sur le fameux Ham, cet héroïque chimpanzé qui fut le premier être vivant envoyé par NASA dans l’espace en 1961, inaugurant ainsi l’aventure qui mena l’homme sur la lune. Si Ham appartient à l’histoire, Ham III, son petit–fils, appartient au cirque Rebel. Star dans l’âme, casse-cou et incapable de sérieux, c’est un chimpanzé-canon spécialiste des atterrissages en catastrophe. Il n’en faut pas plus pour que les scientifiques intègrent le jeune Ham à une équipe de chimpanzés surentraînés. Le trio ne va pas se contenter d’arriver à bon port, il va aussi prendre contact avec une race extraterrestre. Un contact difficile, puisque le satellite perdu a servi à un E.T. exécrable de devenir un abominable tyran…
Oubliez les braves chimpanzés utilisés tels des cobayes pour tester le voyage dans l’espace. Sachez que ces brillants primates étaient en fait de vrais scientifiques, des héros surentraînés qui ont su transmettre leur passion à leurs descendants ! Et les hommes ignorent que le primate qui se gratte nonchalamment le crane quand on le regarde s’en va pianoter sur son ordinateur sitôt loin des regards, passionné par sa mission… L’idée est amusante, et son passage à l’image esthétiquement plutôt réussi. Dans leurs attitudes, les chimpanzés sont assez attachants, et le rythme de l’action est suffisamment soutenu pour ne pas avoir de temps morts. Mais n’est pas Pixar qui veut, et cette accumulation de péripéties aurait gagné à un scénario plus fouillé, à des personnages mois superficiels. On regrette notamment que l’histoire vraie de Ham, ce singe qui permis de lancer le programme spatial américain, ne soit pas plus judicieusement exploitée.
Mais très vite, l’histoire fait le choix du délire cartoonesque en amenant l’action sur une planète peuplée d’extraterrestres plutôt moches mais assez amusants. L’échapatoire est un peu facile, et limite d’autant plus l’ambition du projet qui ne fait qu’effleurer le thème de ces fascinants cousins. Si le doublage sacrifie une bonne partie des clins d’oeils fait aux classiques de la science-fiction, le travail des voix françaises fonctionne bien, avec une mention particulière pour le doublage de Ham. Bien qu’anodin, ce dessin animé réserve de bons moments au jeune public. A noter que ce film est la première réalisation du scénariste et producteur du film Zig Zag, et qu’il a été produit par le réalisateur Barry Sonnenfeld et John H Williams, initiateur de la saga Shrek.
Frédéric Lelièvre
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