Les 30 ans du festival Au Bonheur des mômes

Imaginez le lieu de toutes les audaces, où l’on ne s’étonne plus de croiser tout à la fois violoniste prodige grimé façon grand siècle jouant le Boléro de Ravel cul par-dessus tête, et Cendrillon mi-princesse mi-punk chevauchant une vache… mécanique !

Fruit des amours du très visionnaire Théâtre de la Toupine d’Evian-les-Bains et du village haut-savoyard – à une époque certes pas si lointaine, 1992, mais où le mariage entre culture et… cultures (en référence à l’intense activité agricole bornandine), passait pour contre-nature – Au Bonheur des Mômes voit, depuis lors, se croiser dans les alpages des compagnies venues des quatre coins du monde. Il mêle l’esprit canaille à la poésie des saltimbanques avec toujours cette même impertinence, cette ouverture au spectacle vivant selon ce très sain principe : « surtout, surtout, ne soyez pas trop sages… ! ». Parenthèse enchantée et ramdam d’enfer, Au Bonheur des Mômes, c’est la dernière grande récré de l’été avant la rentrée pour tous les enfants de 0 à… pas d’âge, évidemment !

Les chiffres clés du festival : 90 000 festivaliers, soit 45 fois la population du Grand-Bornand 87 compagnies dont 17 internationales 111 spectacles 588 représentations en salle, sous chapiteau ou en plein air
26 lieux de spectacles 14 compagnies « Magic », pour 18 spectacles et 102 représentations 350 personnes en coulisses, dont 280 bénévoles et 70 professionnels 300 programmateurs en recherche de nouveaux talents + de 2000 contrats signés entre programmateurs et artistes 45 ateliers, de 3 mois à 17 ans 14 créations spéciales festival 3 créations 2022 10 premières françaises