DVD > Après avoir fait un carton en salles, La Nuit au Musée revient en DVD…

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Comédie fantastique – Réalisé par Shawn Levy – Avec Ben Stiller et Robin Williams
Sortie le 24 octobre 2007 – A partir de 5 ans

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Inspiré d’un livre illustré qui avait su s’emparer d’un fantasme commun à tout gamin un tant soit peu rêveur, cette Nuit au musée est une invitation spectaculaire à un véritable moment de détente pour toute la famille. De ce genre de film que vous pouvez vous repasser très régulièrement en DVD !

{mosimage}Larry est un gaillard bourré d’idées, mais qui manque décidément de suite dans les idées. A force de passer d’une idée géniale à une autre, d’un petit boulot à un autre, il se voit souvent contraint de passer d’un appartement à un autre. Une instabilité qui menace de prendre une tournure définitivement dramatique : s’il change une fois de plus d’appartement, il risque de ne plus pouvoir recevoir son petit garçon, qui vit avec sa mère depuis leur divorce. Larry prend donc le taureau par les cornes et se démène pour trouver un boulot stable au plus vite. Il accepte le premier (et le seul) qui se présente : gardien de nuit au Muséum d’Histoire Naturelle de New York. Un travail qui s’annonce ennuyeux à souhait. S’il n’y avait cette étrange attitude qu’ont les trois vieux gardiens qu’il est censé remplacer à lui seul. Et ce cahier bourré de conseils et de mise en garde insensées qu’ils lui remettent avant de le laisser seul pour la nuit…
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{mosimage}Allez, rappelez-vous. Le nez collé à la vitre d’une reconstitution en miniature du Louvre, en admiration devant des rangées d’armures qui semblent prêtes à bouger, fasciné par des statues de cire qu’on jurerait vivantes, combien de fois, étant enfant, avez-vous imaginez que tout cela prenait vie ? Ce rêve éveillé qui nous a tous emporté bien loin de tout, l’illustrateur Milan Trenc avait su le mettre en image. Son livre s’appelait « Une nuit au musée », et suivait la découverte incroyable faite par le gardien de nuit du magnifique Museum d’Histoire Naturelle de New York : chaque nuit, lorsque les visiteurs partent et que les portes se ferment, tous les pensionnaires des lieux s’animent, se parlent, se battent !
Et c’était à lui, le gardien de nuit, de faire qu’au petit matin, tout revienne à la normale. C’est ce bijou que Chris Columbus (réalisateur de Maman, j’ai raté l’avion et des deux premiers Harry Potter) et Michael Barnathan (producteur de trois premiers Harry Potter et des Quatre fantastiques) voulaient porter à l’écran.

Scénario sur mesure

{mosimage}Ils ont d’abord choisi un duo de scénaristes pour faire de ce livre illustré une histoire pour le cinéma. Fan du Muséum depuis leur enfance, Robert Ben Garant et Thomas Lennon (La coccinelle revient) rêvaient eux-mêmes, gamins, de s’y laisser enfermer pour voir si le dinosaure du Hall ne se réveillerait pas ! Avec la passion retrouvée de leurs rêves d’enfance, ils ont conçu une histoire qui parle à tout le monde. Un peu comme notre Louvre, le Muséum de New York réunis sous un même toit des univers très différents, de la zoologie à l’Égypte ancienne, sans oublier les héros de l’histoire. Leur condensé ressemble à une liste de Prévert, et le délire qui anime l’ensemble en fait une formule irréprochable.

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{mosimage}Pour que cette formule fonctionne, il fallait réunir plusieurs éléments. D’abord un réalisateur qui n’en fasse pas des tonnes. Shawn Levy ( la panthère rose avec Steve Martin, Treize à la douzaine…) s’efface totalement derrière ses personnages (très nombreux !) et offre un cadre libre d’effets superflus, idéal pour que les effets spéciaux puissent s’épanouir.
Car le second point essentiel, c’est bien la gestion des très nombreux trucages. Citons une ménagerie de fauves empaillés qui deviennent bien vivants, un diorama du Far-West qui cherche des noises à ses voisins de vitrine des temples incas, des statues égyptiennes gigantesques prêtes à protéger leur trésor, un Attila décidé à entretenir sa réputation de Huns, un squelette de dinosaure très remuant… de ce genre d’avalanche d’effets spéciaux qui peut littéralement noyer une histoire. Miracle, la technologie s’efface systématiquement derrière le personnage, et l’histoire captive assez pour nous libérer de ce risque.

Un festival Ben Stiller

{mosimage}Malin, les scénaristes ont même détourné la personnalité de tous ces pensionnaires, bouleversant un peu plus nos certitudes. Ainsi, les cow-boys miniatures sont sensiblement plus agressifs que le squelette de T-Rex ! Ne manquait plus à cette formule magique que l’intervention d’acteurs sur mesure. Et là, il faut saluer avec la plus grande admiration Ben Stiller, dont c’est le premier film « fantastique ». Son abatage est impressionnant, et il fait à lui seul passer des scènes savoureuses qui, entre des mains moins inspirées, auraient pu plomber le rythme du film. Et si la scène de l’entretien d’embauche fait des étincelles, ne vous étonnez pas : c’est la propre mère de Ben Stiller qui lui donne la réplique ! Mais Stiller n’est pas tout seul. Il est aidé dans sa tâche par un Théodore Roosevelt en cire, aussi énergique que timide devant la belle Sacajewea. Un rôle incarné avec une jubilation flagrante par Robin Williams, d’une ressemblance stupéfiante d’avec le grand homme !
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{mosimage}Reste ceux qui apparaissent comme les trois prestigieux parrains de cette aventure. Le personnage de Ben Stiller prend au muséum la place de trois vieux gardiens plus qu’énigmatiques. Un trio qui réunit à lui seul une belle part de la mémoire du cinéma familial à l’américaine : Dick Van Dyke (Mary Poppins, Chitty Chitty Bang Bang…), Mickey Rooney (Des hommes sont nés, Place au Rythme, l’étalon noir…) et Bill Cobbs (Le grand saut, Les fantômes du passé…). Ces trois très grands inventent trois vieux gaillards étonnants et nous communiquent le plaisir évident qu’ils ont eu à créer des personnages pas forcément gentils… Une triple présence qui apparaît presque comme une caution, le passage du témoin du spectacle familial de qualité à une autre génération. Cette nuit est un vent de folie emballant, sans prétention, exempt de toute niaiserie, qui replonge petits et grands dans leurs rêveries. Cette nuit vient nourrir la veine des purs divertissements à même de réjouir toute la famille réunie. Epatant !

Un DVD attendu !

{mosimage}La nuit au musée appartient de fait à cette catégorie de DVD dont le succès est annoncé. Reste à passer l’examen des accrocs: les bonus. Côté menu de présentation, le musée en image de synthèse donnerait envie de s’y balader… mais les bonus, hélas, n’ont pas prévu cette option. C’est un peu frustrant ! Le premier sujet, bien garni, est consacré aux scènes supprimées. Un regret cependant : le sous-titrage ne fait apparaître que les commentaires, toujours constructifs, du réalisateur Shawn Levy, et non pas les dialogues. C’est bien dommage pour ceux que l’anglais laisse perplexe, notamment pour ce qui est de profiter d’une « version longue » de la thérapie d’Attila le Hun par un Ben Stiller en pleine forme… Il est à noter que ce bonus comporte un exercice d’auto-flagellation plutôt rare mais fort intéressant. Le cas d’une scène très amusante sur le papier, mais qui une fois tournée et intégrée au film aurait pu le torpiller en beauté! La sincérité sans pitié avec laquelle Levy démonte son travail force le respect…
Les blopers, traduisez les scènes ratées, ont droit à un sous-titrage. Ce qui permet de profiter pleinement des loupés d’une équipe qui s’est visiblement amusée. On peut aussi constater que les téléphones portables entraîneront bientôt presque autant de scènes ratées que les incontrôlables fous-rires ou l’hygiène relative du petit singe capucin… Un petit singe du nom de Crystal qui mérite amplement son propre bonus, Monkey Business, tant il apparaît doué pour le septième art ! Ce court sujet rend hommage à ses aptitudes d’acteur, et pointe l’importance d’avoir de vrais animaux à l’heure de l’image de synthèse…
Ultime bonus, le Rexy’s Bone Jumble est un puzzle à reconstituer, ce puzzle étant celui du squelette du T-Rex. Pas compliqué du tout, il amusera les plus jeunes une ou deux fois, mais présente surtout l’intérêt de faire référence au « vrai » bonus qui emballera les amateurs : le squelette de T-Rex proposé dans l’édition limitée du DVD. Pour 5 euros de plus, c’est une initiative bien sympathique !

{tab=AVIS}L’AVIS DES PARENTS
{mosimage}Là, il n’y a rien à dire. Pas de temps morts, ça bouge tout le temps, c’est drôle, Stiller fait un boulot impressionnant… C’est vraiment le genre de spectacle que toute la famille peut voir en même temps, et tout le monde rigole pour les mêmes raisons… Grace à Stiller, et puis Robin Williams, on rentre dans ce délire très vite. J’avoue que je suis retombé dans certains rêves éveillés que je faisais enfant au Musée de la marine, devant les maquettes de bateaux avec toutes les petites figurines…
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L’AVIS DES ENFANTS
{mosimage}On l’avait vu en salle, et c’est toujours aussi bien! C’est drôle, il y a de l’action, et Ben Stiller est génial… Si les musées étaient comme ça, on irait plus… C’est vrai que ça donne quand même un peu envie d’aller dans un musée. Quand on a été au Louvre, j’ai beaucoup aimé l’Égypte. C’est un film que je conseille à tout le monde! Et j’ai hâte d’avoir la version avec le T-Rex en squelette !
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Grégoire Solotareff, star des tout-petits

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