Classique du film pour la famille, Jody et le faon est le film d’apprentissage par excellence. Moins larmoyant que sa réputation n’en laisse le souvenir, cet incontournable de l’émotion conserve une belle efficacité en dépit de ses 60 ans !

Notre avis

Je l’ai un peu vu "à reculon", parce que j’en gardais un souvenir terrible de crises de larmes, pire que pour Bambi qui m’avait traumatisé enfant… Finalement, le film a bien vieilli. J’y ai retrouvé l’émotion, ce final vraiment terrible, mais surtout je ne me souvenais pas à quel point la complicité entre le père et le fils était bien illustrée… Il n’y a pas à dire, c’est un vrai classique du mélo!
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

C’est trop triste ! A la fin ça fait mal au cœur tellement ça… Ça fait pleurer quoi ! Jean-Luc, 8 ans

C’est un vieux film, j’avais pas très envie. Mais ça va, il y a plein d’animaux dans l’histoire… C’est un peu un film historique, qui montre comment on vivait dans le temps. C’est pour ça qu’ils avaient pas le choix… Et c’est maman qu’a pleuré le plus !
Jonathan, 12 ans

Informations

Mélo familial
Réalisé par Clarence Brown
Edité par Warner
Dès 7 ans
Env. 13€

Images

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{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}lassique du film pour la famille, Jody et le faon est le film d’apprentissage par excellence. Moins larmoyant que sa réputation n’en laisse le souvenir, cet incontournable de l’émotion conserve une belle efficacité en dépit de ses 60 ans ! 

Après la fin de la guerre civile et la perte d’un fils, la famille Baxter est venue s’installer dans les marécages de Floride avec leur dernier fils, Jody. La vie est rude et entre les cultures à entretenir, les chasses à l’ours, les enseignements de son père et la richesse de la nature sauvage, les journées sont bien remplies. Mais comme tout enfant unique, Jody s’ennuie. Piqué par un serpent, le père de Jody doit abattre une biche accompagnée de son petit. Pour consoler son fils, il accepte ensuite que Jody retrouve le jeune faon et l’élève. L’enfant et le faon s’attachent l’un à l’autre, formant un duo inséparable. Mais la beauté de cette complicité prend un jour sombre lorsque le faon grandit inévitablement. Multipliant les bêtises alors que la situation de la famille s’aggrave, la présence de la jeune biche finit par mettre en danger la survie des Baxter. Jody devra faire face au pire des choix, et quitter ainsi définitivement l’enfance …

Projet abandonné juste avant le début de la seconde guerre mondiale, l’adaptation du roman de Marjorie Kinnan Rawlings, couronné du prix Pulitzer, est sorti sur les écrans en 1946, et son succès fut immédiat. Hommage aux pionniers et aux valeurs fondatrices des Etats-Unis, l’émotion qui s’en dégage l’éleva très vite au rang des chefs-d’œuvre du genre. L’une des anecdotes les plus connue est sûrement celle qui arriva à Jane Wyman, qui incarne à merveille le rôle difficile de la mère de famille endurcie. Après avoir vu le film, sa propre fille refusa de lui adresser la parole pendant deux bonnes semaines ! Pour grandir Jody apprend beaucoup de son père. Courageux et habile, celui-ci se souvient de ce que c’est que d’être enfant, et transmet ce qu’il sait avec finesse, qu’il s’agisse de chasse, ou de comment se servir des défauts des autres pour parvenir à ses fins. Gregory Peck est formidable dans le rôle. Pour sa première apparition au cinéma, Claude Jarman Jr assure quant à lui l’une des plus universelles incarnations d’un enfant sur le point de devenir adulte.

Le classique a-t-il bien vieilli ? Oui. Si la part belle est faite à l’émotion, les deux heures de films marquent aussi par la beauté des paysages, ce Technicolor flamboyant, et quelques scènes impressionnantes comme l’affrontement des chiens de chasse avec un ours. Si l’ensemble nous apparaît un peu comme une carte postale de conte, les thèmes abordés le sont habilement, qu’il s’agisse du libre arbitre, de la notion de responsabilité, de maturité, ou de la difficulté à quitter l’enfance pour l’age adulte. Mélo familial, ce récit d’apprentissage conserve son impact, et laisse une forte impression sur le jeune public, pourtant très sollicité. L’histoire est édifiante mais, par son apreté, moins larmoyante que dans le souvenir qu’elle a laissé. Même si l’acte final est un tire-larme absolument imparable ! Reste un bémol qui nous est particulier : ajouté à un vocabulaire parfois désuet, l’interprétation forcée confère au doublage français des pointes de niaiseries superflues et datées, qui font que la VF a moins bien vieilli que la VO…

Frédéric Lelièvre

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