19 ans qu’il n’était pas revenu sur nos écrans !
Retrouver la fameuse musique, c’est déjà un plaisir ! La petite déception que l’on ressent est difficile à expliquer. Sinon par les 19 ans passés à imaginer le résultat… Les retrouvailles avec des méchants russes du bon vieux temps de la guerre froide est un ingrédient sur mesure pour le public américain. Peut-être y sommes-nous moins sensibles. Et puis des tas de sous Indiana Jones ont déjà écumés les cités d’or de l’Amazonie… Le souffle de l’aventure est moins puissant, mais reste très plaisant. Du reste, le jeune public ne gâche pas son plaisir et s’amuse d’un rythme soutenu, saupoudré de l’humour associé au personnage. Le minimum est largement assuré…
F.L.
J’adore les trois autres films, je les ai déjà vu plusieurs fois, à la télé et en DVD. Je croyais que celui-là allait être décevant, mais je trouve vraiment pas ! Il y a de très bons gags, et les scènes d’action sont quand même super bien faites… je trouve que le personnage de Mutt (Shia LaBoeuf) est bien parce qu’il fait aussi beaucoup de cascades. C’est vraiment le fils d’Indiana Jones ! Je le conseille sans problème… Et puis j’adore les histoires qui parlent d’extraterrestres !
Stéphane, 12 ans
Dessin animé
Réalisé par Steven Spielberg
A partir de 8 ans
Sortie le 21 mai 2008
Lorsque l’on s’appelle Indiana Jones, difficile de rester incognito. Après trois films qui servent de mètre étalon pour l’aventure sur grand écran, les attentes des fans étaient forcément difficiles à satisfaire. La première inquiétude consistait à savoir si Harrison Ford ne ferait pas un Indy trop vieillissant. Et de ce point de vue, l’acteur assure. Pour l’occasion, il retrouve sa compagne des Aventuriers de l’arche perdue, laissant la tâche la plus périlleuse au petit nouveau : après son carton dans Transformers, Shia LaBeouf doit se glisser dans les pas de la légende au chapeau mou, qui n’est autre que son père – le secret est des plus symbolique…-, et tenir le rythme de l’action, déguisé en clone de Marlon Brando dans L’Equipée Sauvage. Il s’en sort plutôt bien, laissant à Cate Blanchet le soin d’interpréter une méchante glaciale et caricaturale passablement agaçante… Du côté du scénario, l’argument est riche, mais perd de son efficacité en n’exploitant pas assez certains thèmes alléchants. De Roswell aux premiers essais atomiques en passant par la théorie extraterrestre des géoglyphes de Nazca ou la supercherie des crânes de cristal (les pièces les plus fascinantes sont de superbes faux datés du 19éme siècle…), c’est une jolie collection de mythes qu’Indy colle bout à bout. Un puzzle amusant, mais qui aurait peut-être gagné à plus de fantaisie.
Reste l’action ! Et le duo Spielberg/ Lucas a de toute évidence mis les bouchées doubles. Poursuite en moto, traque dans la jungle, fuite devant des fourmis carnivores, descente des rapides, galopade dans un temple du Pérou, ce quatrième opus assure une solide dose de spectacle. Et lorsque le duel à l’épée se déroule sur des voitures filant entre les arbres, qu’un réfrigérateur permet d’échapper à une explosion atomique ou qu’une liane bienvenue transforme un jeune motard en véritable tarzan, on retrouve un peu de ce délire enfantin qui faisait le sel des premières aventures. Indy est bien de retour, moins intime, un peu moins détaché des conventions, mais encore capable d’embarquer le jeune public dans l’aventure. Certaines scènes peuvent impressionner les plus jeunes, tout particulièrement lorsqu’un soldat sert de repas aux fourmis tueuses. Et si l’on excepte une scène finale aussi inutile que consternante de platitude, les deux heures filent sans trop de temps morts. Ce quatrième film n’est sûrement pas le meilleur de la série, mais il serait dommage de bouder son plaisir …
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