Une série où les héroïnes bataillent autant avec leur destin que leurs sentiments.
Adieu les débats sans fin sur la couleur des robes et les mises en pli. Ces demoiselles sont de vraies ninja en herbe, et manient le shuriken et les attitudes énigmatiques. Et plus le règlement leur interdit de s’intéresser aux garçons, plus la question s’imposent à elles… C’est léger, vif et amusant, avec pour accrocher l’amateur quelques énigmes qui prendront du temps à être mise à jour. Un travail habile qui, s’il est plus destiné aux filles, évite de s’enfermer dans une caricature. Un équilibre amusant qui se laisse regarder sans ennui.
F.L.
En général, les mangas de fille ça me… c’est pas mon truc ! Les trucs de mamours c’est assez nuls en manga. Là, c’est tout de même très différent. Himawari est amoureuse, mais surtout douée pour faire des catastrophes… les personnages sont intéressants. Ils ont tous des pouvoirs différents, des trucs à découvrir… On a peur en regardant la jaquette du DVD, mais ça va, c’est sympa. Il y a même de l’action !
Stéphane, 11 ans
Manga ninja-romantique
Réalisé par Shigenori Kageyama
Dès 8 ans
Env. 18€
Quelle étonnante formule ! Un fond d’énigmes attirantes, qu’il s’agisse du passé de Hayato ou de l’origine de Humawari et des autres apprenties ninja. Et en vedette un quotidien vitaminé où des élèves guerrières concentrent toutes leurs capacités sur leurs amitiés et les aléas de leurs coups de cœur pour la gent masculine. Ouvertement fleur bleue mais sans jamais tomber dans le mièvrerie rose bonbon, les aventures d’Himawari et ses surprenantes copines d’académie affichent un rythme et une variété qui évite la lassitude. Avec une violence réduite à sa plus simple expression et une triple dose d’humour souvent burlesque, la maladroite Himawari incarne cette belle santé, que l’on doit surtout à l’imagination des scénaristes. En suivant le fil des énigmes fondamentales, ceux-ci parviennent à varier les plaisirs tout en fouillant un peu plus la personnalité de nombreux personnages, volontiers surprenants. Jusqu’à une Saint Valentin, forcément très compliquée pour de jeunes ninjas.
Produit par le studio Genco, Himawari, dont c’est le premier volume, est un manga pour filles. C’est indiscutable puisque ce sont 5 jeunes filles qui sont en tête de distribution, et que c’est bien l’amour qui est en tête des préoccupations. Mais ces demoiselles sont des battantes, pas du genre à causer vernis à ongle et chiffons, et freinées dans leurs élans sentimentaux par un règlement qui les leur interdit. La légèreté et l’énergie de l’ensemble, ses pointes de dérision et son rythme sans violon l’amène à la portée d’un public plus large. Le graphisme soutient la note, avec des couleurs charmantes et une animation agréable. Himawari est décidément une nouvelle venue prometteuse qui ne présente qu’un seul vrai bémol : une chanson de générique de début prodigieusement agaçante, pas du tout au diapason du reste de la musique…
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