Une série où les héroïnes bataillent autant avec leur destin que leurs sentiments.

Notre avis

Adieu les débats sans fin sur la couleur des robes et les mises en pli. Ces demoiselles sont de vraies ninja en herbe, et manient le shuriken et les attitudes énigmatiques. Et plus le règlement leur interdit de s’intéresser aux garçons, plus la question s’imposent à elles… C’est léger, vif et amusant, avec pour accrocher l’amateur quelques énigmes qui prendront du temps à être mise à jour. Un travail habile qui, s’il est plus destiné aux filles, évite de s’enfermer dans une caricature. Un équilibre amusant qui se laisse regarder sans ennui.
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

En général, les mangas de fille ça me… c’est pas mon truc ! Les trucs de mamours c’est assez nuls en manga. Là, c’est tout de même très différent. Himawari est amoureuse, mais surtout douée pour faire des catastrophes… les personnages sont intéressants. Ils ont tous des pouvoirs différents, des trucs à découvrir… On a peur en regardant la jaquette du DVD, mais ça va, c’est sympa. Il y a même de l’action !
Stéphane, 11 ans

Informations

Manga ninja-romantique
Réalisé par Shigenori Kageyama
Dès 8 ans
Env. 18€

Images

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{xtypo_dropcap}N{/xtypo_dropcap}aruto n’est pas le seul à vouloir devenir Ninja. La jeune Himawari est tout aussi décidée. A la différence que les élans du cœur prennent plus de place dans son éducation que les passes d’armes… Une série vive et originale où les héroïnes bataillent autant avec leur destin que leurs sentiments.
Un avion en flamme traverse le ciel. Dans la soute, une étrange bulle emplie de liquide abrite une toute jeune fille endormie. Alors que l’équipage programme l’autodestruction de l’engin, quelqu’un parvient à bondir sur une aile, se glisse dans la carlingue et s’en échappe avec la fillette juste avant l’explosion. Avant de s’évanouir, la jeune fille remarque un tatouage bien spécial dans le cou de son sauveur : Himawari doit la vie à un Ninja. Ce qui décide de son destin: elle sera Ninja à son tour. Avec pour toute connaissance les épisodes de sa série préférée, ainsi qu’une maladresse chronique, Himawari rejoint le Shinobi Gakuen, une école réservée aux plus douées des futures Kuniochi, les femmes ninja. Elle doit avant cela s’imposer parmi un groupe d’élèves peu accueillantes : ces jeunes filles ont été génétiquement préparées pour devenir Ninja, et n’entendent par supporter n’importe qui dans leur école. Mais le plus gros soucis vient d’une règle immuable: les femmes ninjas ne doivent pas connaître de garçons. Parce qu’il lui a sauvé la vie le jour où ils sont tous deux arrivés à l’école, Himawari a juré fidélité et protection à Marikôji Hayato, le séduisant nouveau professeur au passé trouble. Mais ses attentions cachent difficilement que c’est bien d’amour dont il s’agit…

Quelle étonnante formule ! Un fond d’énigmes attirantes, qu’il s’agisse du passé de Hayato ou de l’origine de Humawari et des autres apprenties ninja. Et en vedette un quotidien vitaminé où des élèves guerrières concentrent toutes leurs capacités sur leurs amitiés et les aléas de leurs coups de cœur pour la gent masculine. Ouvertement fleur bleue mais sans jamais tomber dans le mièvrerie rose bonbon, les aventures d’Himawari et ses surprenantes copines d’académie affichent un rythme et une variété qui évite la lassitude. Avec une violence réduite à sa plus simple expression et une triple dose d’humour souvent burlesque, la maladroite Himawari incarne cette belle santé, que l’on doit surtout à l’imagination des scénaristes. En suivant le fil des énigmes fondamentales, ceux-ci parviennent à varier les plaisirs tout en fouillant un peu plus la personnalité de nombreux personnages, volontiers surprenants. Jusqu’à une Saint Valentin, forcément très compliquée pour de jeunes ninjas.

Produit par le studio Genco, Himawari, dont c’est le premier volume, est un manga pour filles. C’est indiscutable puisque ce sont 5 jeunes filles qui sont en tête de distribution, et que c’est bien l’amour qui est en tête des préoccupations. Mais ces demoiselles sont des battantes, pas du genre à causer vernis à ongle et chiffons, et freinées dans leurs élans sentimentaux par un règlement qui les leur interdit. La légèreté et l’énergie de l’ensemble, ses pointes de dérision et son rythme sans violon l’amène à la portée d’un public plus large. Le graphisme soutient la note, avec des couleurs charmantes et une animation agréable. Himawari est décidément une nouvelle venue prometteuse qui ne présente qu’un seul vrai bémol : une chanson de générique de début prodigieusement agaçante, pas du tout au diapason du reste de la musique…

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