Hairspray est une véritable réussite en matière de comédie musicale !

Notre avis

Je ne suis pas très fan de comédie musicale où tout le monde chante tout le temps. Mais j’avoue que celle-là est rudement efficace… On est loin des histoires romantiques niaises. Ici, la carte postale des sixties à l’Américaine est un prétexte pour parler de racisme, qu’il prenne comme prétexte la couleur de peau ou le physique…  Et pourtant, c’est très léger, très gai, et souvent drôle… La musique est terrible. Les petits comme les grands se laissent facilement entraîner!
Frédéric Lelièvre

Ce qu’en disent les enfants

Tracy, elle est grosse, mais ça l’empêche pas de danser. Et elle danse bien ! C’est pas une "poupée Barbie" toute maigre. Et je trouve que c’est bien de l’avoir mise en héroïne… Je voulais voir le film seulement parce qu’il y a Zac Efron dedans, mais c’est tout le film qui est très bien ! Je fais de la danse le mercredi, et je trouve que les scènes de danse sont vraiment géniales. Les chansons aussi sont vraiment bien… C’est un film que je conseille à tous ceux qui aiment la musique!
Charlotte, 10 ans

Informations

Comédie Musicale

Réalisé par Adam Shankman
A partir de 8 ans
Env. 20€

Images

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{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}lors que le goût du grand public pour les comédies musicales ne semble pas faiblir, Hairspray arrive à point nommé en DVD pour que toute la famille profite au mieux de cet engouement. Car Hairspray est une véritable réussite en la matière!

Tracy est une jeune fille pétillante, bourrée d’énergie, passionnée de danse et… très ronde. Consciente de son physique enveloppée, elle ne le considère pourtant pas comme un handicap. Indécrotablement positive, Tracy est tout l’inverse de sa mère, qui ne quitte plus son appartement, complexée par son poids. Au contraire, Tracy veut vivre sa passion à fond. Et sa passion se focalise sur l’émission de télé préférée des jeunes : le show de Corny Collins, et surtout son danseur vedette, Link. Son amour de la danse va même l’amener à faire l’impensable en cette année 1962 où la ségrégation fait encore partie des mœurs : devenir l’amie et la complice des élèves noirs, dont elle apprend de nouveaux pas de danse. A force d’énergie, elle parvient même à l’impossible : devenir la petite nouvelle de l’émission de Corny Collins. Au plus vif mécontentement d’Amber, la blonde vedette de la troupe, et de sa venimeuse mère… Ne renonçant ni à son idéal, ni à ses amitiés, la ronde Tracy va s’imposer comme une véritable héroïne, militant pour que noirs et blancs puissent danser ensemble, et parvenant même à sortir sa mère de son isolement pour l’inviter dans les trépidantes années 60…

Hairspray est la marque de laque pour cheveux qui sponsorise un show télé musical pour la jeunesse. C’était aussi l’un des ingrédients du film de John Waters à l’origine de tout, en 1988. Peinture féroce parodiant le rêve américain à l’heure de l’intégration, son sens hilarant du kitsch en a fait une satire culte de l’adolescence. Le propos est ensuite devenu la matière d’une comédie musicale à succès aux Etat-Unis, succès qui a engendré ce film. Et si l’esprit provocateur de John Waters a été nettement dilué, cette réalisation reste un pur plaisir. D’abord pour son contenu. Le personnage de Tracy colle un baffe magistrale à tous ces canons de beauté qui ont tout de carcans, révélant une formidable actrice et danseuse, Nikki Blonsky. La lutte politique contre le racisme des années 60 se voit associée à la revendication de la différence physique, et ce double discours atteint parfaitement son but. Mais Hairspray s’impose aussi pour ces chorégraphies qui donnent des fourmis dans les jambes, et une bande originale sur-vitaminée qui électrise petits et grands! Ne reste plus qu’à saupoudrer de savoureux numéros, chantant et dansant. Michelle Pfeiffer incarne une formidable méchante et Queen Latifah fait merveille. Loin de High School Musical, Zac Efron donne une preuve supplémentaire de son talent. Et puis il y a John Travolta bien sur, épatant en maman obèse.

Les accrocs de comédie musicale seront comblés, et ceux qui ne gouttent le genre que du bout des lèvres risquent d’y prendre goût, quelque soit leur age. Cette bien agréable leçon de tolérance souffre quelque peu de la traduction, perdant quelques finesses et autres jeux de mots, hélas intraduisibles en français. La VOST reste conseillée aux anglophones… Dans sa version simple, le DVD propose aussi des scènes alternatives ou inédites, dont une sympathique arrestation du personnage de Travolta ainsi qu’une chansons coupée de Nikki Bronsky. Un spectacle emballant à conseiller à tous et à regarder ensemble, histoire d’aborder intelligemment la ségrégation, le procès fait aux gros. Ou plus simplement pour encourager des vocations de danseurs!

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