Pilier du cinéma pour la jeunesse et la famille, déclinée sans fin depuis son succès, l’histoire de fidélité et d’amitié de ce chien et son jeune maître ne vieillira jamais. Un classique à l’état pur…
On peut se dire que c’est une antiquité qui date vraiment trop… mais ça fonctionne à merveille. La beauté des images, la noblesse intemporelle du chien font qu’on se replonge dans le film comme dans un livre d’images, et on n’en sort qu’une fois le mot fin à l’écran, bien que nous connaissions l’histoire par cœur. Dans le registre de l’émotion pour toute la famille, difficile de faire mieux !
F.L.
On voit que c’est un vieux film, mais c’est bien… J’adore les chiens, et Lassie est un chien vraiment beau. Je préfère Rintintin parce que c’est un berger allemand, mon chien préféré, mais j’aime beaucoup le film. L’histoire, les images, tout est bien… Si on aime les animaux, c’est un film qui plait, c’est forcé !
Jean-Luc, 10 ans
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Tout en haut du classement subjectif des fictions, il y une petit catégorie fascinante qu’on nomme les classiques. Et contrairement au sens accordé à ce mot, un classique n’est pas une vieillerie poussiéreuse qui fait référence, mais bien une histoire qui ne vieillit pas et provoque toujours la même réaction. Fidèle Lassie est de ceux-là. Un pur classique du film familial, une équation si proche de la perfection que, à la façon des contes éternels, on l’adapte la plupart du temps sans en changer une virgule. Ce "modèle de référence", sorti aux Etats-Unis en 1943, et en France seulement en 1947, bénéficie il faut le dire du travail irréprochables d’artisans de renom. Son réalisateur Fred M. Wilcox, dont la carrière pourtant courte comprend deux autres perles du cinéma : la meilleure version du Jardin Secret et le précurseur Planète Interdite. Il utilisera pour deux autres films son sens éclatant du décor et des couleurs qui font de l’épopée de Lassie une invitation au voyage.
En tête d’affiche, au côté de Pal, le colley qui fera du personnage une star immortelle, deux enfants de légende : Roddy McDowall, qui du haut de ses 14 ans avait déjà plus de 25 rôles à son actif, et une nouvelle venue du nom d’Elizabeth Taylor. Histoire fluide aux sentiments forts et à l’émotion communicative, des images soignées qui donnent au film cet aspect sans age d’illustrations de conte, une belle musique… que demander de mieux ! De nombreuses fois repris, souvent à l’identique comme dans la jolie version sortie en 2005, ce film est simplement increvable. Tout comme la puissance du sentiment que partagent enfants et animaux. Même le doublage, parfois un peu vieillot, ne fait que renforcer la notion de conte sans âge… On peut juste regretter l’absence de VOST et de bonus (l’histoire de Pal mérite largement d’être racontée !), mais cela n’enlève bien sûr rien au film…
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