En l’absence de Harry Potter ou de suite à Narnia pour ce Noël, et surtout après son succès considérable en librairie, l’adaptation d’Eragon s’annonçait comme le grand gagnant de cette fin d’année. Si les fans du livre de Paolini apprécieront de retrouver leurs héros, il est possible que cette nouvelle vision de l’héroïc-fantasy plaise avant tout aux amateurs de Dragons…
Galbatorix, un roi despotique, règne en maître sur les terres de Alagaësia. Il fut un temps où ce monde était prospère, du temps où hommes et dragons étaient intimement liés. Et puis un dragonnier arrogant élimina les autres dragons pour acquérir le pouvoir… et devenir roi. Depuis, les dragons ne sont pus que des mythes. Jusqu’au jour où un jeune fermier découvre une étrange pierre. Une pierre qui à son contact se révèle être un œuf. Et lorsque l’on sait que les dragons ne s’éveillent que lorsqu’ils rencontrent leur dragonnier, on comprend vite que le jeune Eragon, va devenir le pire ennemi de Galbatorix…
Un succès de librairie
La mise en bouche est appétissante, indubitablement. D’autant que l’histoire derrière le livre est aussi belle. Passionné d’héroïc fantasy, c’est à 15 ans que le jeune Christopher Paolini imagine sa propre version d’un univers de sorciers, d’elfe, de guerriers et de dragons. Son livre, Eragon, devient un succès en librairie, et se transforme en phénomène lorsque ses œuvres concurrencent directement le champion absolu du moment, Harry Potter. Alors que le second volume de sa trilogie, « L’Aîné », fait à son tour un beau parcours dans les meilleures ventes de livre, les fans attendaient de pied ferme la superproduction qui allait, inévitablement, faire d’Eragon un film. Et soyons clair, beaucoup risquent d’être déçus.
Le dragon est bien là !
Peu charismatique, le jeune Ed Speleers ne fait pas un Eragon très attachant. Plus grave, l’histoire manque de rythme, alourdit par des répétitions, des passages un peu creux, et ne nous permet pas de nous attacher aux nombreux personnages. Sans aucun doute, faire d’Eragon un film d’1h45 était une erreur stratégique de base. Et en confier la réalisation à un réalisateur débutant une seconde. Heureusement, côté acteurs, Jeremy Irons assure en mentor et Robert Carlyle fait le spectacle en méchant fantomatique à souhait. Côté effets spéciaux, discipline d’origine du réalisateur, il est évident qu’un maximum a été consacré à la réalisation du dragon Saphira. La créature est belle, son vol crédible, ses attitudes soignées. De plus, les affrontements de dragons sont franchement efficaces, point d’orgues qui viennent heureusement pimenter des batailles manquant souvent d’ampleur !
Eragon n’est pas un grand film. Son plus gros défaut est… d’arriver seulement aujourd’hui. Comprenez après des films qui ont fixé de nouvelles références dans l’art de la féerie, des effets spéciaux, le vertige de batailles titanesques. Tous ceux qui iront voir Eragon auront en tête les prouesses du Seigneur des anneaux, la magie et le naturel des acteurs de Harry Potter, l’ambition du Monde de Narnia. Et c’est cette comparaison qui risque d’entraîner beaucoup de déceptions. Eragon se laisse regarder, mais ne peut convaincre qu’à un seul titre : être une mise en place en vue du spectacle plus ambitieux des deux films qui devraient par la suite compléter la trilogie.
Age : A partir de 10 ans |
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