Square Enix, pointure du jeu de rôle sur console, attaque de front les célèbres pokémons avec son Dragon Quest Monsters : Joker sur DS. La série débarque aujourd’hui en France, prête à défier Pikachu et consorts.
S’il ne révolutionne pas en profondeur le style «aventure-collection de monstres» et s’il souffre des défauts inhérents du genre (sa grande répétitivité, principalement), Dragon Quest Monsters Joker saura à coup sûr séduire tous ceux qui ont déjà attrapé le virus Pokémon. Le jeu de Square Enix se distingue surtout par sa réalisation 3D de haut vol et son système de gestion d’équipe intéressant qui en font un redoutable challenger aux Pokémons.
David Choquet
Dragon Quest Monsters Joker est beaucoup plus beau que le dernier Pokémon, mais les deux jeux sont très pareils pour le reste. Pour faire ses équipes, c’est un peu plus compliqué que dans Pokémon, mais on dresse les monstres de façon plus personnelle avec les fusions et les armes que peuvent tenir les monstres et ça c’est génial.
Lucas, 11 ans
Jeu de rôle sur DS
Edité par Square-Enix
A partir de 7 ans
Environ 40€
www.dragonquestmonstersjoker.eu.com
{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}quare Enix, pointure du jeu de rôle sur console, attaque de front les célèbres pokémons avec son Dragon Quest Monsters : Joker sur DS. Si la série existe depuis des années au Japon, elle ne débarque qu’aujourd’hui en France, prête à défier Pikachu et consorts.
On pourrait croire que Square-Enix tente un peu tard de marcher sur les plates-bandes des Pokémons tant le concept des deux jeux est similaire : le joueur incarne un jeune garçon lancé dans un championnat qui récompensera les meilleurs dresseurs de la planète. Pour ce faire, il faudra explorer différentes îles, y relever les défis proposés, affronter les monstres qui y vivent et en capturer afin de monter son équipe de combattants. Mais le jeu ne se contente pas de copier les titres Pokémon en proposant un système de combat plus riche et tactique, avec jusqu’à quatre monstres combattant simultanément et dont les aptitudes et complémentarités peuvent radicalement modifier l’issue d’un affrontement.
Cela illustre d’ailleurs la richesse de jeu étoffée de Dragon Quest Monsters qui s’avère à tous niveaux un peu plus complexe que les Pokémons, notamment en ce qui concerne la gestion de son équipe : les monstres peuvent ainsi utiliser des armes et le joueur attribue lui-même l’expérience de chaque monstre L’évolution des monstres passe par un système de fusion, plus délicat que les évolutions préétablies des Pokémons. Sans être trop compliqué pour un public jeune entre 8 et 12 ans, Dragon Quest Monsters Joker est plus touffu, même s’il n’échappe pas aux défauts : son univers est en effet assez peu étendu et le jeu souffre d’une grande répétitivité (c’est le genre qui veut ça, ceci dit…).
Là où Dragon Quest Monsters Joker terrasse sans conteste les Pokémons, c’est évidemment du côté de la réalisation. Le jeu est de lion bien plus beau que les derniers titres Pokémon sur DS, avec des graphismes tout en 3D particulièrement accrocheurs. Quant au multijoueur, il est évidemment de la partie avec l’incontournable système d’échange de monstres et plusieurs modes d’affrontement.
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