Véritable institution du service public, la série documentaire dédiée au chemin de fer a aussi cédé à la passion Chinoise. Un test en or pour juger si la qualité est toujours un atout de ces reportages. Un examen passionnant réussi haut la main…

Notre avis

C’est très ambitieux, mais entre les étapes historiques et la petite histoire des rencontres, on comprend vraiment bien. Le rythme n’est pas trop lent, et surtout, on découvre de nombreux sites sublimes, sans que le commentaire ne se départisse d’un œil un peu critique. Un travail à citer en référence parce qu’à la fois exigeant et à la portée du plus large public.
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

Je suis pas très fan de documentaire, sauf quand ça parle d’animaux, mais là, c’est intéressant. On s’ennuie pas trop… Il y a des choses que je connaissais pas… C’est bien expliqué. On se rend compte que c’est vraiment un pays très grand… C’est très bien pour quelqu’un qui cherche des choses sur la Chine!
Stéphane, 12 ans

Informations

Reportage
Réalisé par François Gall et Alain Cazuc 
Edité par FTD
Dès 7/8 ans
Env. 15€

Images

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{xtypo_dropcap}V{/xtypo_dropcap}éritable institution du service public, la série documentaire dédiée au chemin de fer a aussi cédé à la passion Chinoise. Un test en or pour juger si la qualité est toujours un atout de ces reportages. Un examen passionnant réussi haut la main…

La formule n’a pas changé depuis 1991 : découvrir un pays, ses coutumes, ses richesses, le quotidien de ses habitants, en le traversant au rythme du chemin de fer. Lancée par le duo Bernard d’Abrigeon à la réalisation et François Gall aux commentaires, qu’il écrit et déclame de sa voix modulée, Des trains pas comme les autres a déjà exploré avec succès la plupart des continents, primé et récompensé par un succès populaire considérable. En ces périodes Olympiques, la Chine tient la vedette, et de très nombreux reportages se sont essayés au difficile exercice de nous en présenter la richesse historique et l’immensité. Ce documentaire s’y emploie aussi, mais à sa façon. Tournant comme toujours le dos à la carte postale, Pékin et la route de la Soie entend retrouver la trace des caravanes de la mythique route en empruntant les lignes de chemin de fer. Le voyage démarre donc de Pékin, passe par Luoyang, l’ancienne capitale, puis Xi’an, mondialement connu pour ses armées de guerriers de terre cuite, puis par le fort de Jiayuguan, ultime bastion de la muraille de chine, avant l’oasis de Turpan dans le désert pour finir à Urumqin, la capitale de l’ancien Turkestan chinois. Réalisé par Alain Cazuc, le résultat est exemplaire.

Au long de ce périple de 4000 km vers l’ouest, le reportage distille une quantité d’information remarquable avec un maximum de clarté, tant par le montage que le commentaire. Très vite, ceux qui craignent d’être coincé dans un compartiment pendant une heure sont rassurés. Lucide et à hauteur d’homme, la caméra se glisse dans le quotidien d’une Chine éloignée des grands buildings, profitant de l’absence d’un présentateur qui trop souvent, dans d’autres reportages, vole inutilement la vedette à l’image. La recette est impeccable : un vocabulaire clair et concis, et un montage rigoureux au rythme constant. Une fluidité qui autorise même une présentation réussie de certains concepts aussi essentiels pour comprendre la Chine que délicats à expliquer ! Les fondements du Taichi, le développement du Taoïsme ou encore l’idéal très abstrait du dao sont esquissés en quelques minutes de façon très compréhensible. Qu’il s’agisse de l’explication des gestes traditionnels à accomplir dans un temple ou de la diversité des peuples, ce document parvient d’étape en étape à nous donner une bonne idée de la géographie chinoise, de ses ethnies, de ses traditions et de son évolution, avec bien plus de clarté que certains reportages qui s’y dédiaient tout entier… 

Le DVD comporte aussi une section supplément réunissant quelques courts modules se concentrant sur certains lieux ou traditions: la muraille verte, élaborée pour parer les sables venant du désert de Mongolie, La danse de l’éventail et tous les sens donnés à cet ustensile, la filature de la soie et l’étonnante récupération des cocons qui ne peuvent servir en filature, les grottes de Mogao et l’histoire des textes sacrés qu’on y a trouvé, et enfin le parc des deux pagodes à Xi-an. Riche en anecdotes et en belles découvertes, ce documentaire impose un savoir-faire de référence qui, comme pour chaque reportage de la série, laisse l’agréable sentiment de passer derrière le décor, dans un quotidien non figé. Une référence qui vieillit décidément extrêmement bien. Et une irrésistible invitation au voyage…
Frédéric Lelièvre

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