Pendant les beaux jours, les défenestrations de jeunes enfants se multiplient.
Echappant à la surveillance de leurs parents, les bambins en profitent pour accéder à la fenêtre ouverte l’été , parfois à l’aide d’un meuble ou objet placé sous celle-ci et c’est la chute, trop souvent dramatique… On estime à 250 par an le nombre de défenestrations d’enfants, dont 10% seraient mortelles et 40% laisseraient des séquelles permanentes aux victimes.
La CSC – commission de sécurité des consommateurs – réitère sa demande aux pouvoirs publics d’instituer une obligation légale de mise en sécurité des fenêtres et portes-fenêtres contre le risque de défenestration pour l’ensemble des bâtiments résidentiels et non résidentiels, à construire et existants, susceptibles d’accueillir des enfants.
Elle recommande également aux pouvoirs publics de prendre les textes réglementaires permettant d’autoriser tout copropriétaire ou locataire qui le souhaite à sécuriser son logement pour prévenir la défenestration de jeunes enfants.
La CSC invite également les pouvoirs publics à intensifier les campagnes de prévention en traitant spécifiquement du risque de défenestration. Elle encourage les fédérations professionnelles à poursuivre leurs efforts pour mieux prévenir le risque et mieux informer leurs adhérents. Ils doivent aussi informer régulièrement les occupants des risques encourus.
La vigilance des parents, indispensable, doit impérativement être complétée par des aménagements techniques comme l’installation d’entrebâilleurs : ils constituent une protection essentielle contre le risque de défenestration. Ils doivent être fixés à une hauteur inaccessible à l’enfant et limitant l’ouverture des battants à moins de 11 cm.
En l’absence de tels dispositifs, les parents doivent veiller à refermer systématiquement les fenêtres et portes-fenêtres des pièces où se trouvent de jeunes enfants et à ne pas placer à proximité des fenêtres ou des balcons, des meubles, lits ou objets pouvant servir de marchepied à l’enfant.
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