Un petit pêcheur camarguais devient l’ami d’un cheval sauvage.

Sélection Top-Parents

Notre avis

Celui-là je m’en souviens ! Ma grand-mère m’avait offert le livre avec les images du film. Et je l’ai toujours, dans la bibliothèque… Comme Le Ballon rouge, ce film n’a pas bougé. C’est toujours aussi… poignant. Je me souviens avoir rêvé d’être sur le cheval et de galoper dans les étendues à perte de vue… Et la fin fait toujours ce drôle de pincement au cœur… C’est un film très court, et pourtant, je crois qu’un enfant peut ressentir bien plus qu’avec un long film bourré d ‘effets spéciaux… Vu l’effet qu’il me procure encore, c’est vraiment un film magnifique. Un incontournable que tout enfant devrait pouvoir découvrir au moins une fois…
M.S.

Ce qu’en disent les enfants

Folco est très pauvre. Il doit pêcher pour son grand-père et son petit frère. Mais il a Crin-Blanc. Ça doit être trop bien d’avoir un cheval comme ça pour courir et jouer… C’est une belle histoire. C’est beaucoup plus triste que le Ballon Rouge, mais c’est une très belle histoire… Les grands ils se moquent de Folco parce que c’est un enfant. Les adultes font souvent ça. Mais ils n’arrivent pas à dompter Crin Blanc, alors que Folco y arrive, lui. Ça veut dire que les enfants peuvent faire des choses que les adultes n’arrivent pas à faire. Ça j’aime bien. J’aurais préféré que ça finisse vraiment bien, parce que là on n’est pas sûr. On peut juste imaginer qu’ils arrivent quelque part !
Melvil, 11 ans

Informations


Monument du cinéma
Réalisé par Albert Lamorisse
Dès 5 ans
Env. 20€90

Images

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{xtypo_dropcap}U{/xtypo_dropcap}n petit pêcheur camarguais devient l’ami d’un cheval sauvage. Ensemble, ils vont tenter de vivre leur liberté loin des adultes… Hymne poignant à la liberté et à l’enfance, Crin-Blanc à marqué les mémoires bien avant le Ballon Rouge. Longtemps introuvable, son édition en DVD, accompagnée d’une version illustrée de l’histoire, est une aubaine!

Au cœur de la plus sauvage Carmague règne un cheval fougueux et indomptable : Crin-Blanc. Puissant et majestueux, il règne sans partage sur un grand troupeau. Il déteste les hommes, et le leur fait comprendre. Et lorsque les manadiers décident de le capturer pour le dresser, il résiste et se bat jusqu’à pouvoir s’enfuir. Il y a eu un témoin de cette capture et de l’évasion : Folco, un tout jeune pêcheur qui ne va dès lors cesser de rêver de la fierté de l’animal, de s’imaginer en train de galoper sur son dos… Alors que les hommes recherchent le fuyard, Folco va croiser la route du cheval. Et à force de courage et de patience, il va parvenir à l’amadouer. Très vite, le duo devient inséparable, jouant à longueur de journée sur les étendues désertiques…

C’est avec ce film, couronné du prix Jean Vigo et du grand prix à Cannes, que Albert Lamorisse s’est imposé en 1953 comme un compteur d’exception. Et la puissance de son message n’a rien perdu de sa force. Faisant revivre une Camargue encore totalement sauvage, les images sont superbes, et le spectacle de ce cheval indomptable une source inépuisable de fascination. Mais le lien qui se tisse avec l’enfant, leur complicité, est encore plus belle, et ne cesse de faire rêver petits et grands. Poétique, lyrique même, la simplicité du récit capte tous les publics, nourri d’un véritable souffle de liberté. Pour sa fin, dans laquelle chacun voit un destin funeste, Crin-Blanc s’impose comme le parfait conte anti-Disney. Le souvenir qu’il laisse dans les mémoires n’en est que plus magique, et plus fort… Tout comme pour l’édition DVD du Ballon Rouge, Crin Blanc est présenté avec une version de l’histoire à feuilleter à volonté. Illustré par Sébastien Laudenbach avec un nombre limité de couleurs, le style est plus classique, mais constitue un intéressant parallèle avec le superbe noir et blanc du film. Une fois de plus, l’exercice est très concluant.

Tout comme pour Le Ballon Rouge, cette édition de Crin-Blanc comprend un seul bonus, un portrait en deux temps de Alain Emery, celui qui fut le petit Folco. Et, plus encore que pour le bonus du Ballon Rouge, on peut vivement regretter que ce bonus soit destiné aux plus vieux par son approche extrêmement épurée. Difficile pour les plus jeunes d’accrocher à une démarche parfois difficile à suivre tant elle s’éloigne du film lui-même. La première partie est un commentaire impromptu de Alain Emery, la caméra restant fixée sur une télévision diffusant le film… Les propos ne manquent cependant pas d’intérêt. On découvre la personnalité très tranché de Emery, qui livre de nombreux détails intéressants, mettant notamment en valeur l’expérience difficile que fut ce tournage pour un petit marseillais plutôt timide, qui n s’est jamais senti acteur, et n’avait même jamais jusqu’alors approché d’un cheval. La seconde partie est encore plus difficile d’accès, instantané impromptu du quotidien de cet homme en famille. On aurait nettement préféré en apprendre plus sur ce classique du cinéma…

Vidéo : Extrait


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