En s’appropriant la formule qui a fait l’age d’or du cartoon, Oggy et les cafards est devenu un incontournable du programme pour enfant, un classique de la rigolade pour les petits… et leurs aînés. Un sommet de l’excessif et de l’absurde qui a droit à son premier coffret DVD.

Notre avis

C’est bien délirant, excessif à souhait, du grand n’importe quoi avec des tartes à la crème truffées d’explosif. C’est surtout inoffensif et poilant, avec en supplément un évident respect pour les grands noms du cartoon de l’age d’or, qui ont donné ses lettres de noblesse à la poursuite à catastrophe. C’est pour les plus jeunes, mais on peut regarder aussi…
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

ça m’éclate ! J’adore les trois cafards. Ils sont complètement pourris avec Oggy… J’aime bien le dessin aussi… c’est un peu comme Tom et Jerry, c’est vrai, mais ils sont plus bêtes et plus méchants!
Ivan, 10 ans

Informations

Intégrale en dessin animé
Réalisé par Jean-Marie Olivier
Edité par France Television
A partir de 4/5 ans
Env. 29€99 (DVD)

Images

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{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}n s’appropriant la formule qui a fait l’age d’or du cartoon, Oggy et les cafards est devenu un incontournable du programme pour enfant, un classique de la rigolade pour les petits… et leurs aînés. Un sommet de l’excessif et de l’absurde qui a droit à son premier coffret DVD.

Les ingrédients sont toujours les mêmes : prenez un personnage principal, sympathique et affable, dont la vocation essentielle est de lézarder devant la télé ou de vider le frigo en se grattant le ventre. Comme Oggy, paisible chat bleu. Transformez son quotidien en un véritable enfer grâce à l’ingéniosité d’individus consacrant leur imagination à voler, piller, profiter et martyriser. Oggy a droit à une triple dose en la personne de trois cafards moqueurs baptisés Joey, Marky et Deedee. Placez les parties adverses dans un seul et même décor : un petit pavillon de banlieue capable de prendre des proportions totalement délirantes vu de l’intérieur. Et le tour est joué. Confinés dans ce terrain de jeu, les cafards n’ont de cesse de persécuter Oggy en lui volant son bien, ce à quoi Oggy répond en les poursuivant avec le plus funeste dessein. Animé bien entendu… ça n’est pas nouveau, il suffit de se souvenir des poursuites infernales entre Tom et Jerry, Vil Coyote et Beep Beep, en y ajoutant  un penchant pour le délire le plus déglingué tel que mis en image par le grand Tex Avery.

Crétins et excessifs, ne lésinant pas sur la pédale d’accélérateur, les épisodes de Oggy et les cafards portent la marque délirante de l’écurie de Marc de Pontavice, producteur auquel on doit des séries comme Lucky Luke ou le très secoué Les zinzins de l’espace. On retrouve d’ailleurs toute l’équipe de ces Zinzins derrière la réussite de Oggy et les cafards. Et l’évident respect pour les classiques du cartoon se retrouve partout dans la série, qu’il s’agisse des références esthétique très "fifities" ou l’apparition régulière sur les objets et programmes télé d’une belle sud-américaine comme Tex Avery les affectionnait… Mais surtout, la série entretient l’art du "muet" : les personnages ne s’exprimant au mieux que par borborygmes, les bruitages sont les maîtres de l’action. C’est à ce stade que l’autorité parentale peut se soucier des chères têtes blondes. La série est-elle bête ? Absolument ! C’est même un ingrédient essentiel, puisque les 3 cafards, derrière leurs stratagèmes redoutables, affichent une immense stupidité qu’ils paient souvent cher. Est-ce trop violent ? Aussi violent que les coups de poêle à frire que la grand-mère balance à Gros Minet. Une violence gaguesque et totalement disproportionnée au point d’en devenir défoulatoire pour les plus jeunes.

La série est suffisamment cinglée pour que sa réputation ait dépassé les limites de la petite classe. Et si certains "grands" peuvent se lasser de l’innocent jeu de massacre, l’inventivité des scénaristes à renouveler l’immuable shéma force le respect… Cette série franco-canadienne compte déjà plus de 156 épisodes, et c’est l’intégrale de la première saison qui vient de sortir en coffret. Un coffret au design très réussi, puisque le boîtier à la forme du fameux frigo de Oggy, site stratégique de la maison et enjeu récurrent des hostilités ! Du rire bête qui fait du bien, même quand on a plus de 8 ans…
 

Frédéric Lelièvre

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