Un album poétique sur le rapport intime des petits au monde et à l’autre. « Laissez-moi le temps de rêver pour grandir » Quel message…

Notre avis

Ce grand album aux dimensions hors normes voudrait délivrer un message : Laissez-moi grandir à mon rythme. Je suis bien dans mon univers poétique. Or, nous en avons une tout autre lecture. Ce livre présente un monde d’adultes fermés, « serrurouillés » et inquiets. Des ordres de couleur rouge ou noire couvrent toute la page en caractères énormes, ils agressent le lecteur comme si les parents n’étaient que cette voix tonitruante et écrasante. A ces couleurs violentes et agressives, toujours noires s’opposent  celles qui caractérisent l’enfant, des tons gais et éclatants. La mort et la dureté d’un côté, la douceur, la fantaisie et la poésie de l’autre.  A aucun moment, l’enfant ne semble vouloir sortir de son univers : il s’y complaît. C’est plutôt inquiétant car l’enfant a 7 ans.
M.T.

Ce qu’en disent les enfants

J’aime bien ce livre. Un, deux , trois… petits pois. Oh mais arrête ! Ces yeux font peur. Ils sont méchants. Pourquoi ces gens n’ont-ils plus ni  mains ni bouche ? Je fais le tour du visage de maman avec mon doigt . Elle est jolie la maman.
Salomé, 3 ans 1/2

Informations

Album illustré
De Claudine Galéa
Illustré par Goele Dwanckel
Editions du Rouergue
Collection : Varia
Prix : 22 euro
56 pages
Dès 4 ans
www.lerouergue.com

Images

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{xtypo_dropcap}U{/xtypo_dropcap}n album poétique sur le rapport intime des petits au monde et à l’autre. « Laissez-moi le temps de rêver pour grandir » Quel message…

« Mange proprement. Dépêche-toi. Ne cours pas. Arrête de rêver » disent les Grands. Mais Titus n’a pas le temps de s’arrêter de penser. Il file par la fenêtre et voyage dans son pays à lui là où il peut prendre le temps de voir le monde s’animer ; un pays peuplé d’amis, un pays où il se sent chez lui, avec neige, feuilles, papillons, mer et tigre…Les Grands pensent qu’il ne s’intéresse à rien et craignent qu’il ne soit perdu. « Pourquoi cet enfant ne parle-il pas ? » s ’inquiètent-ils. Mais si Titus se tait, c’est parce qu’il sait que les yeux peuvent dire autant que les mots.

Marie Torrès

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