Un texte engagé qui dénonce subtilement le tourisme de masse dans ces pays où l’on croit souvent que » la misère est moins pénible au soleil ».
Dans le quartier, tout le monde le sait, Mme D’Laba aime M. d’Issy, le seul touriste de l’immeuble. M. d’Issy, lui, ce qui l’intéresse dans la vie, ce sont les voyages, de préférence au soleil et surtout très organisés. Donc, dès qu’il le peut, M. d’Issy confie, sans état d’âme, plante verte, chat et clef à sa concierge, Mme D’Laba. Il va, vole, vogue, roule sur les sentiers battus du tourisme de masse, ignorant la misère ou l’oppression qui règne dans les pays qu’il visite. Il ne voit vraiment pas plus loin que le bec des hirondelles, se dit patiemment Mme D’Laba, avec tout son amour rêveur. Mais elle sait qu’un jour les trop beaux rêves de M. d’Issy s’envoleront. Elle le sait car elle aussi un jour a cru aux mirages des pays de papier glacé et a tout quitté pour arriver dans ce quartier où, sans le savoir, l’attendait déjà M. d’Issy…
Plus loin que le bec des hirondelles
Texte d’Annie Agopian
Illustrations de Magali Bardos
Éditions : Du Rouergue
À partir de 6 ans
48 pages
Prix : 13,50 €
www.le rouergue.com
Commentaires