Le Musée de Saint-Antoine l’Abbaye dans l’Isère propose une exposition originale » Le Jardin médiéval, entre Orient et Occident », à découvrir dès le 6 juillet jusqu’au 11 novembre. Avis aux amateurs de beauté.
Ci-contre: Comme sorti de l’évanescent jardin abritant Emilie chère à Boccace dans la » Théséide » et délicatement peinte par Barthélémy d’Eyck, le Jardin du Parfumeur évoque les plantes dédiées aux parfums et aux senteurs: roses, iris, lavande, hysope, sauge, menthe, absinthe, bourrache, violette, lis, petite pervenche, romarin, thym, mélisse, marjolaine, anis… présentes dans la composition de préparations parfumées servant aussi bien l’élégance que l’hygiène et la pharmacopée.
Ci-contre: Paradiesgärtlein, huile sur bois peinte en 1420 par l’artiste alsacien , qui peignit ce petit panneau de dévotion à l’aube du XV° siècle, guide le spectateur du sous-bois vers la lumière.
Le Jardin médiéval est une promenade en quatre haltes:
La Cour de la fontaine: la première aprtie est composée de la fontaine dans l’axe de la Grande cour, un chemin d’eau conduit vers le Jardin arabo-andalou.
Le Chemin de roses: la façade du musée est habillée de roses an ciennes parfumées .
Le Jardin du Paradis: composé d’un carré en gazon entouré de fleurs
Le Jardin du parfumeur: l’entrée se fait au travers de la porte en bois ouvragée. Ce jardin est planté de roses.
Le Jardin des simples: il est composé de 12 carrés de plantes fébrifuges, sédatives, toniques, stimulantes…
Le Jardin céleste arabo-andalou: une grande jardinière permet d’accueillir des plantes luxuriantes et des grimpantes prolifiques . Un bassin entouré de quatre orangers termine cet ensemble de végétation .
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