Le programme d’accès à l’eau potable de Volvic et l’UNICEF

Au Niger, l’un des pays les plus pauvres de la planète, l’accès à l’eau salubre et à l’assainissement est un souci quotidien pour la majorité de la population : seulement 30% de la population rurale ont accès à une source améliorée d’eau potable (source protégée), tant que tout juste 2,2% ont accès à un assainissement amélioré (installations privées telles que latrines, fosses septiques…).
Dans un pays qui compte 13 millions d’habitants dont 83,7% vivent en milieu rural, une grande partie de la population n’a ainsi pour seule source d’eau que des puits simples (souvent utilsés à la fois pour la consommation humaine et pour l’abreuvage des animaux) l’eau du fleuve Niger ou des mares.

Mobilisée par l’UNICEF sur place depuis plus de 30 ans, Volvic a décidé de s’engager sur le long terme pour les populations du Sahel en soutenant et finançant les projets d’accès à l’eau potable et d’assainissement au Niger, grâce au programme « 1L acheté = 10L puisés au Sahel ».
Son principe ? Pour chaque livre d’eau de Volvic acheté entre le 1er mars 2008 et le 30 juin 2008, ce sont 10 litres d’eau potable qui seront puisés au Niger.
Ainsi ensemble, Volvic et l’UNICEF et tous les consommateurs peuvent contribuer à faire jaillir l’espoir et améliorer le quotidien de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants en leur offrant un accès facilité à l’eau potable.

Au delà de la construction de puits, les enjeux du programme ont une dimension essentielle pour le quotidien des populations.
L’accès à l’eau potable demeure la première étape pour améliorer la vie quotidienne des enfants : lutte contre les maladies liées à l’eau, baisse de la malnutrition, meilleure pratique de l’hygiène, réduction de la mortalité infantile, amélioration de l’environnement scolaire. Grâce au temps dégagé et à la construction de latrines dans les écoles les petites filles peuvent aller à l’école.
Les femmes n’ont plus à faire des heures de marche pour assurer le ravitaillement en eau de leur famille : elles bénéficient donc de temps – et d’énergie – pour s’occuper de leurs maisons, des enfants et des travaux domestiques. Elles gagnent en autonomie : grâce au temps libéré, elles peuvent prendre des cours d’alphabétisation et, à l’aide de programmes de micro-crédit, développer des activités économiques qui leur procurent un petit revenu.
Les communautés sont motivées dans leur gestion des points d’eau grâce à la création d’emplois et la mise en place de comités de gestion des points d’eau.

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