CINÉMA > Confronté au chaos lointain de la guerre, un jeune garçon solitaire retrouve le goût de se battre et de rire au contact d’une adorable créature aquatique. Mais avec un compagnon qui double de volume en quelques heures, il lui faut vite reprendre contact avec la réalité…

{tab=L'AVIS DE TOP-PARENTS}

Un enfant, une grosse bestiole, des effets spéciaux… la formule a déjà fait ses preuves. Mais ce dragon n’est pas qu’une formule marketing. L’histoire est belle, les personnages crédibles, très bien interprétés, et les effets spéciaux suffisamment soignés pour se faire oublier… Et puis ça n’est pas superficiel, sans saveur. Les personnages les plus inquiétants se révèlent bien différents de ce que l’on pensait d’eux, et même ceux qu’on aimerait détester s’avèrent être simplement humain. On recolle à une tradition de « belles histoires ». Une belle fable qui convient au cercle familial dans son sens le plus large.
F.L.

C’est vrai que tous les enfants aimeraient avoir un ami comme ça. Surtout pour aller sous l’eau ! Mais quand même, c’est triste parce qu’il ne reverra plus son père, ça ne remplace pas… Crusoé, c’est pas vraiment un monstre. Au début il est très drôle. Mais il est bien fait parce qu’on y croit aussi vachement quand il devient méchant à cause des explosions ! Avant, Angus ne s’intéresse à rien, mais dès qu’il trouve Crusoé, il veut le protéger jusqu’au bout, même s’il a peur de l’eau et que Crusoé fait dix fois sa taille! L’histoire est très bien, et on ne s’ennuie pas… Moi, j’ai beaucoup aimé !
Yves, 10 ans

Monstre du Loch Ness
Réalisé par Jay Russell
Dès 7 ans
Sortie le 13 février 2008
{mosimage}
Confronté au chaos lointain de la guerre, un jeune garçon solitaire retrouve le goût de se battre et de rire au contact d’une adorable créature aquatique. Mais avec un compagnon qui double de volume en quelques heures, il lui faut vite reprendre contact avec la réalité… Quelque part entre E.T. et Sauvez Willy, saupoudré d’une magie à la Narnia, Le dragon des mers offre un spectacle impeccable pour un jeune public avide de belles émotions.
« C’est le genre d’histoire que les vieux bonhommes racontent volontiers dans les tavernes d’Ecosse. Sauf que cette histoire-ci, bien sûr, est vraie. C’est l’histoire du jeune Angus. Le petit garçon a vu son père, marin, partir pour cette seconde guerre mondiale qui n’en finit pas. Depuis, Angus se referme sur lui-même, taciturne et solitaire. Plutôt que de s’amuser dans des vagues qui le terrifient, il ramasse des coquillages. Parmi ses trouvailles, un curieux bloc qui une fois nettoyé apparaît être un… œuf. De cet œuf naît une drôle de bestiole, avec des nageoires, une bouille vive, un goût prononcé pour la baignade et l’exploration… et doté d’un appétit insatiable. C’est pile au moment où Angus fait tout pour cacher son nouvel ami, baptisé Crusoé, que sa tranquillité est chamboulée. Sa mère embauche un homme à tout faire taciturne qui s’installe dans le repaire du gamin, et toute une compagnie de l’armée débarque pour protéger le lac voisin, un certain Loch Ness, d’une invasion possible de sous-marins nazis… Pire encore, Crusoé s’avère être un rarissime Dragon des mers. Un animal mythique qui va vite devenir un véritable géant !

Ambiance nostalgique soignée, belles images, dosage habile entre émotion et suspens, casting judicieux : tout est ici réuni pour que la magie prenne corps. Et en optant plus pour l’intimité des personnages qu’un simple festival d’effets spéciaux, le film y parvient haut la main ! Le dragon des mers est inspirée du livre homonyme de Dick King-Smith, bien connu pour son cochon Babe, et la réalisation a été confié à Jay Russel, familier des films pour la jeunesse comme le touchant Mon chien Skip. Restait à trouver les deux héros de l’histoire. Parfait dans le rôle d’Angus, Alex Etel n’a rien perdu de sa candeur et de son jeu solide depuis sa prestation remarquée dans Millions. Pour Crusoé, la production a fait appel aux magiciens de l’image de synthèse : les studios Weta Digital et Weta Workshop, déjà maîtres d’œuvre des Narnia et autres Seigneur des anneaux. De l’œuf nacré à la créature géante, leur travail est exemplaire. Atout non négligeable, Alex Etel est entouré d’une belle brochette de grands acteurs, dont Emily Watson, Ben Chaplin et Brian Cox. A noter que l’Ecosse du film a en partie retrouvé ses étendues sauvages… en Nouvelle Zélande !

Dosant grands sentiments, petites frayeurs, note d’humour et action spectaculaire, Jay Russel rythme son aventure avec une réelle intelligence, ne laissant jamais la magie de la créature mythique monopoliser l’attention. L’état d’esprit d’Angus, les préoccupations des adultes, la réalité d’une guerre qui s’approche sont fort bien rendus. Résultat : le spectateur, jeune ou moins jeune, suit avec attention les pas du jeune Angus, adopté dès sa première scène, plutôt efficace. Plaidoyer tout en finesse pour le droit de rêver, cette relecture du mythe du monstre du Loch Ness remplit sa mission sans niaiserie superflue, et sans céder aux facilités dont certains affublent encore la production pour la jeunesse. De la « belle ouvrage » pour un large public exigeant et affamé de belles histoires.

 

{tab=IMAGES}
{gallery}/2008/02/sorties/cinema/ledragondesmers/galerie/{/gallery}
{tab=ARTICLES LIES}
{mosmodule module=Related News}
{mosmodule module=Related Tests}
{mosmodule module=Related Dossiers}
{mosmodule module=Related E-mag}
{mosmodule module=Related Videos}
{/tabs}

Le merveilleux magasin de Mr Magorium

Article précédent

Benjamin Gates et le Livre des Secrets

Article suivant

Vous aimerez aussi

Commentaires

Commentaires fermés

More in Actualité