Lassie – Saison 1

Cette production canadienne, tournée au Quebec, entretient parfaitement la tradition un peu poussiéreuse des aventures de Lassie. Elle s’avère même plus intéressante que la précédente série, tournée en 1989 aux Etats Unis. Il faut dire que cette série a vu le jour après qu’un film ait remis Lassie au goût du jour en 1997. Un garçon de la ville s’y retrouvait confronté à la vie de la campagne, et en dépit d’une mauvaise volonté prévisible, finissait par être séduit par tout ce que son compagnon à quatre pattes lui faisait découvrir. Du film on retrouve le point de départ (la mère veuve ayant remplacé le père veuf…) et surtout Corey Sevier, un jeune acteur qui fait réellement vivre son personnage. Gentiment écolo, passant en revue les caractères d’un petit village, la série se suit agréablement, et le jeune public apprécie d’en déguster un ou deux épisodes à la fois. Sans violence, plutôt bien tourné, moins caricatural dans son idéal de la « famille parfaite à l’américaine », son ouverture vers la nature est un atout appréciable.

La série tend d’ailleurs à se focaliser plus sur les aventures de la famille Cabot que sur les exploits de Lassie. Une tendance qui avait nourrit un vrai scandale pour les adorateurs de Lassie, nombreux en Amérique ! Il faut savoir que le Lassie de cette série, Howard, est le petit-petit-petit-petit-petit fils de Pal, le Lassie originel. Mais qu’il fut remplacé au bout de 13 épisodes par d’autres chiens sans lien avec Pal. Une vraie trahison ! Au point qu’il fallu revoir le casting sous la pression des fans: pour les 13 derniers épisodes de la série, c’est Hey Hey, le fils de Howard, qui reprit le flambeau de la lignée… Et au cas ou vous poseriez la question, en effet, se sont toujours des colleys mâles qui sont choisis, puisque le colley femelle à le désavantage de perdre ses longs poils une fois par an…