Dans ces conditions, le rayonnement solaire à la montagne est extrêmement important : la neige réfléchit 85 % des rayons ultraviolets.
Pour ces raisons, on note, chaque année, à la même période, une augmentation des cas d’ophtalmie des neiges.
L’oeil est, après la peau, l’organe le plus sensible aux attaques du soleil. Véritable « fenêtre de l’oeil », la cornée absorbe les rayons U.V. émis par le soleil et en l’absence de protection solaire suffisante, la couche protectrice de la cornée s’altère.
Il en résulte une brûlure superficielle de la surface oculaire due à une surexposition aux ultra-violets et une altération de la surface oculaire, suite à l’exposition à la lumière de quelques minutes à plusieurs heures.
C’est ce qu’on appelle l’ophtalmie des neiges (scientifiquement nommée kérato-conjonctivite liée aux ultra-violets).
Elle se manifeste le plus souvent suite à une non protection des yeux ou suite à une protection oculaire insuffisante, notamment aux sports d’hiver.
Il s’agit d’un traumatisme physique de la cornée , tissu transparent superficiel de l’oeil. La cornée étant richement innervée, l’ophtalmie des neiges peut générer une douleur d’intensité variable selon le degré de la « brûlure ».
Les symptômes sont caractérisés par une douleur intense des yeux, une difficulté à les tenir ouverts en présence de lumière et une sensation gênante de corps étranger.
Les conseils à suivre pour protéger ses yeux aux sports d’hiver
- Le port de lunettes de soleil avec un bon niveau de protection est indispensable (prot 3 et 4)
- Privilégier des lunettes avec des verres ayant un haut pouvoir filtrant anti UVA et UVB
- Les lunettes doivent être enveloppantes.
- Idéalement, opter pour un masque de ski ou des lunettes avec une protection latérale.
- Les lunettes photochromiques (qui foncent avec la lumière) constituent une protection insuffisante.
- Si une correction optique est nécessaire, elle peut être intégrée dans des lunettes de soleil adaptées.
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