LOU CALEN, LA PROVENCE DE MARCEL PAGNOL
Blotti au cœur d’une Provence Verte encore confidentielle, Lou Calen est bien plus qu’un hôtel de luxe…
Il représente le troisième chapitre d’une histoire légendaire débutée dans les années 70, déployant désormais son propre univers sur trois hectares de nature. Il offre une expérience globale de déconnexion et de vacances, loin de l’agitation quotidienne.
À seulement 50 minutes de la gare TGV d’Aix-en-Provence et à 1h15 des aéroports de Marseille, Toulon et Nice, Lou Calen demeure l’un des secrets les mieux préservés du pays de Pagnol. Il est ancré dans la mémoire collective des studios d’enregistrement Miraval jusqu’aux années 90, accueillant des icônes de la chanson telles que Jo Dassin, Serge Lama, Henri Salvador, Pink Floyd, faisant ainsi de Lou Calen une adresse emblématique de Cotignac, l’un des plus beaux villages de France depuis son intégration en 2022.
Située à un peu plus d’une heure du littoral, cette Provence méconnue s’épanouit aujourd’hui aux pieds d’un Rocher de tuf spectaculaire, ponctué d’habitats troglodytes. Surplombant le petit « cours » aux fontaines glougloutantes et offrant une vue sur un panorama insolite composé de cyprès élancés, de champs d’oliviers et de parois héritées de la préhistoire, le domaine Lou Calen poursuit sa destinée.
Et c’est en 2021, après une vingtaine d’années à l’abandon, que l’hôtel de village devient un petit « domaine » à taille humaine, sous la détermination de Graham Porter, amoureux depuis 30 ans de « son » village de coeur, et bien décidé à poursuivre l’histoire au-delà d’une simple adresse hôtelière.
36 CHAMBRES POUR 3 HECTARES
Si 12 chambres ont d’abord été inaugurées à l’été 2021 en pleine nature, 12 autres ont été aménagées dans les bâtiments de FontVieille et du Trianon (plus contemporain), au centre du village, et avec en guise de lobby et de premier lieu de vie une librairie épicerie située sous la verrière. Une dizaine de clés verront le jour d’ici l’été 2023 dans le bâtiment historique et deux autres encore à l’étage d’une bastide vieille de 200 ans.
UN ÉCOSYSTÈME NATUREL, UN CERCLE VERTUEUX
Passionné par la nature, l’investisseur canadien a conçu Lou Calen comme un lieu immersif, une oasis de déconnexion, et un véritable « projet agricole ». En plus des terres dédiées aux maraîchages et vergers, la présence d’animaux tels que des chèvres, moutons, poules et canards participe à une gestion naturelle de la taille et du débroussaillage. L’objectif est également de partager un modèle paysager durable, privilégiant un jardin « rustique » composé de prairies, champs de lavande, oliveraies (Lou Calen récolte sa propre huile d’olive), et carrés de vignes.
C’est un jardin cohérent, varié sans excès, et économe en eau qui a trouvé sa place au cœur de ce domaine, pensé dans sa globalité avec davantage de bon sens que de luxe superflu. Damien Gentaud, impliqué dans la création des jardins, souligne la nécessité d’observer une Provence qui évolue vers des teintes jaunes en été. Il met en garde contre la poursuite de la plantation d’espèces gourmandes en eau, compte tenu des épisodes de sécheresse anticipés. Outre un étang de rétention d’eau en cours de réalisation et le système de récupération des eaux de pluie déjà en place, les soixante espèces composant ce jardin méditerranéen ont été choisies en grande partie pour s’adapter au climat provençal.
Avec des pratiques telles que l’arrosage au goutte-à-goutte, des bouturages « maison » pour 50 % des plantes d’ornement, et une sélection rigoureuse des variétés les plus résistantes telles que Gauras, agapanthes, perovskia (sauge russe), romarins buissonnants et rampants, santoline, immortelles, les trois hectares de nature à Lou Calen offrent une vision réconfortante à l’œil nu. Ils démontrent que l’esthétique pittoresque n’est pas incompatible avec une prise de conscience environnementale.
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