La guerre d’Algérie à hauteur des yeux d’enfants.
Un récit cocasse souvent, dans lequel la gravité s’installe au fil des pages.
Ce roman aborde la guerre d’ Algérie à hauteur de yeux d’enfants: il narre la vie quotidienne à Alger à la belle époque pour les pieds noirs, sans beaucoup de contact avec les « indigènes ». Les pieds noirs ont la conviction que ce pays est le leur et que les Algériens ne sauront pas se débrouiller sans eux. Ce sujet délicat et encore tabou méritait d’éclater au grand jour. Christophe Léon fait un récit cocasse dans lequel s’installe très vite la gravité du sujet.
On y comprend les drames de cette guerre et de toutes les guerres. Ce roman très dur désarçonne et donne à réfléchir.
Marie Torrès
Un roman bien mené en deux parties qui s’emboîtent avec des retours en arrière dans le passé de Momo.
Sofia, 12 ans
Le mois de juin 1962 est très chaud à Oran.
Ce jour-là Maurice, dit Momo, se retrouve seul à la maison avec son petit frère Alain, un bébé en couche. Ses parents ont disparu, alors Momo part chercher de l’aide (surtout pour changer les couches d’Alain), mais leur tante Rosine non plus n’est pas à la maison.
Des Algériens en arme défilent dans les rues. Momo et Alain sont recueillis par le vieil indigène qui leur vend des légumes au marché. Il les ramène au bled : sa belle-fille allaitera Alain en même temps que son fils durant quelques jours. Mais il faut retourner en ville, retrouver les parents.
En ville tout a changé. L’appartement est occupé par une famille arabe, et de la famille nulle trace. Momo et Alain sont récupérés par la Croix Rouge en partance pour Marseille…
La guerre au bout du couloir
De Christophe Léon
Éditions : Thierry Magnier
176 pages
À partir de 13 ans
Prix : 8, 50€
www.editions-thierry-magnier.com
Thèmes : Colonisation, révolte,guerre d’ Algérie
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