CINÉMA > Après Harry Potter, Narnia et le Seigneur des Anneaux, c’est un nouveau roman majeur qui se voit adapté par Hollywood…

{tab=L'AVIS DE TOP-PARENTS}

On a le sentiment d’avoir vu beaucoup de ce qui compose cette aventure dans d’autres univers féeriques du cinéma… mais l’équilibre de ce film là s’impose par son savant dosage, la maîtrise du rythme de l’histoire. Une très belle aventure qui donne une grosse envie d’en savoir plus. Une trilogie annoncée (encore une !), mais qui est l’une des rares à pouvoir, par sa densité, concurrencer le champion Harry Potter.
Frédéric Lelièvre
C’est un très bon film, un des plus beau que j’ai vu depuis… depuis longtemps ! Très beau, avec beaucoup d’action. L’ours est mon personnage préféré. Il est carrément superbe, on y croit tout de suite! Tous les personnages, la résistance avec les gitans des mers, ça me fait penser à des tas de BD et de manga que j’aime… En tout cas ça donne envie de lire les livres. On sent qu’il y a des tas de secrets à découvrir, des tas d’énigmes. Je suis vraiment impatient de connaître la suite!
Jean-Baptiste, 10 ans

Epopée magique
Réalisé par Chris Weitz
Dès 6 ans
Sortie le 5 décembre 2007
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A la croisée des mondes s’inscrit dans la catégorie qui fait référence dans le cinéma familial ambitieux : l’adaptation de succès de librairie. Un défi toujours périlleux qui n’a pas connu que des réussites depuis le premier Harry Potter… De toute évidence, le film de Chris Weitz appartient au petit groupe des franches réussites. Son premier opus de La croisée des Mondes est un spectacle haut de gamme qui rend honneur à la saga de Philip Pullman. Indiscutablement l’une des grandes stars de décembre 2007 !
Notre monde n’est qu’une réalité. Il en existe des milliers, mystérieusement liées les unes aux autres. Dans notre univers, les êtres vivants portent leur âme en eux. Dans le monde de la petite Lyra Belacqua, l’âme est un être vivant, un « daemon ». Un compagnon indissociable et doué de raison, miroir de son propriétaire, qui prend la forme d’un animal. Comme tous les enfants, le daemon de Lyra n’est pas encore stable. Il change de forme au fil de la fantaisie de la fillette… et Lyra n’en manque pas. Bien que pensionnaire du prestigieux Jordan College, l’impétueuse demoiselle préfère galoper dans les ruelles de la ville avec ses compagnons gitans, se balader sur les toits avec son meilleur ami, un garçon de cuisine nommé Roger. Ou encore se cacher dans les placards pour préparer une blague de plus… C’est en se cachant ainsi que la petite Lyra va sauver la vie de Lord Asriel, son oncle et unique famille. Pourquoi le Magisterium, la toute-puissante autorité qui mène le monde, en veut-elle à ce point à son oncle pour tenter de l’empoisonner? Qui est vraiment cette fascinante Madame Coultier ? Lyra saura-t-elle lire les étranges symboles du non moins mystérieux Aléthiomètre que lui confie en cachette le maître de Jordan College ? Où sont tous les enfants qui disparaissent, enlevés par les terrifiants enfourneurs ? Et puis quelle est cette fameuse « poussière » qui provoque tant de drames ? Lorsque Roger est à son tour enlevé, Lyra est bien décidée à le retrouver, et suit l’énigmatique madame Coutlier vers les neiges du Nord où toutes les pistes semblent mener. Au cours de son périlleux voyage, la fillette va vite comprendre que son destin est unique, qu’elle a de nombreux ennemis, mais aussi des alliés fidèles, comme le peuple des gitans, celui des sorcières, sans oublier Iorek Byrnison, un formidable ours guerrier…
 

{tab=EN DÉTAIL}
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A la croisée des mondes s’inscrit dans la catégorie qui fait référence dans le cinéma familial ambitieux : l’adaptation de succès de librairie. Un défi toujours périlleux qui n’a pas connu que des réussites depuis le premier Harry Potter… De toute évidence, le film de Chris Weitz appartient au petit groupe des franches réussites. Son premier opus de La croisée des Mondes est un spectacle haut de gamme qui rend honneur à la saga de Philip Pullman. Indiscutablement l’une des grandes stars de décembre 2007 !

{mosimage}Notre monde n’est qu’une réalité. Il en existe des milliers, mystérieusement liées les unes aux autres. Dans notre univers, les êtres vivants portent leur âme en eux. Dans le monde de la petite Lyra Belacqua, l’âme est un être vivant, un « daemon ». Un compagnon indissociable et doué de raison, miroir de son propriétaire, qui prend la forme d’un animal. Comme tous les enfants, le daemon de Lyra n’est pas encore stable. Il change de forme au fil de la fantaisie de la fillette… et Lyra n’en manque pas. Bien que pensionnaire du prestigieux Jordan College, l’impétueuse demoiselle préfère galoper dans les ruelles de la ville avec ses compagnons gitans, se balader sur les toits avec son meilleur ami, un garçon de cuisine nommé Roger. Ou encore se cacher dans les placards pour préparer une blague de plus… C’est en se cachant ainsi que la petite Lyra va sauver la vie de Lord Asriel, son oncle et unique famille. Pourquoi le Magisterium, la toute-puissante autorité qui mène le monde, en veut-elle à ce point à son oncle pour tenter de l’empoisonner? Qui est vraiment cette fascinante Madame Coultier ? Lyra saura-t-elle lire les étranges symboles du non moins mystérieux Aléthiomètre que lui confie en cachette le maître de Jordan College ? Où sont tous les enfants qui disparaissent, enlevés par les terrifiants enfourneurs ? Et puis quelle est cette fameuse « poussière » qui provoque tant de drames ? Lorsque Roger est à son tour enlevé, Lyra est bien décidée à le retrouver, et suit l’énigmatique madame Coutlier vers les neiges du Nord où toutes les pistes semblent mener. Au cours de son périlleux voyage, la fillette va vite comprendre que son destin est unique, qu’elle a de nombreux ennemis, mais aussi des alliés fidèles, comme le peuple des gitans, celui des sorcières, sans oublier Iorek Byrnison, un formidable ours guerrier…

{mosimage}Depuis la parution du premier volume, en 1995, la trilogie de « A la croisée des mondes » s’est imposée comme un monument de fantastique littéraire, séduisant adultes comme enfants par son imaginaire, sa profondeur, et l’intensité de son action. Parmi tous ces fans inconditionnels, le réalisateur Chris Weitz était obsédé par l’urgence de mettre en image le récit qui réunissait à ses yeux tout ce qui pouvait composer la plus belle des histoires. Régulièrement en relation avec l’auteur des livres, le réalisateur et scénariste (avec son frère Paul) de « American Pie » et du touchant « Pour un garçon » est parvenu à une adaptation qui respecte à la fois la profondeur des personnages, la magie de cet univers décalé, et surtout le rythme des aventures. Un dosage efficace qui permet à tous les spectateurs de comprendre toutes les particularités de cette « réalité » qui ressemble à la notre, mais s’en affranchi de façon spectaculaire. Suspens, magie, action, Weitz a pu s’appuyer sur un casting idéal, ou acteurs et créatures virtuelles se côtoient avec la même intensité.

{mosimage}Car, avec le principe des Daemons, chaque personnage, chaque individu dans la plus vaste foule, est associé à sa créature numérique. Remarquable au point de se faire oublier, le travail des effets spéciaux culmine avec le personnage assurément le plus fascinant: Iorek, l’ours polaire. Ce guerrier né va, grâce à Lyra, retrouver sa dignité d’ours en armure, jadis banni de son royaume. Et dès ses premiers mots, le personnage existe. Et tous les enfants rêveront, comme Lyra, d’affronter le danger sur son dos. Prenant soin de réinventer notre réalité, décors, costumes et accessoires paraissent étrangement familiers au premier coup d’œil. On se sent d’autant mieux dans ce monde de fantaisie et de magie. Une réalisation solide servie par un budget de toute évidence confortable, et un casting particulièrement convaincant. Daniel Craig, notre nouveau James Bond, incarne un fier Lord Asriel, Eva Green est une fée comme dans nos songes d’enfant, et Nicole Kidman donne à l’inquiétante madame Coultier une réelle épaisseur, tantôt menaçante, tantôt fragile. Dans le rôle de Lyra, la jeune Dakota Blue Richard est simplement parfaite, emportant le public avec elle. Notons aussi dans les rangs des méchants du Magisterium quelques « pointures » bienvenues comme Derek Jacobi ou l’immense Christopher Lee.

{mosimage}Un vrai souffle d’aventure, un univers magique et crédible matérialisé avec soin, des personnages charismatiques, une solide dose de magie, de l’action qui ne déçoit pas et des mystères en cascade: les 1h54 passent à toute vitesse, laissant à l’arrivée du générique la très agréable certitude qu’ils nous reste encore énormément à découvrir. Et puis, à la différence de certaines adaptations récentes, les nombreux lecteurs de l’œuvre de Pullman devraient très vite retrouver leurs repères sans être déçus. Rappelons que ce film est l’adaptation du premier livre d’une trilogie…
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