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note-5

 

Une rencontre surprenante entre l’opéra contemporain et les nouvelles stars de la variété.

Après Éric Rohmer au cinéma, le compositeur Gérard Pesson et le plasticien Pierrick Sorin créent un opéra inspiré du « roman des romans ».

 

 

Notre avis

L’opéra de Gérard Pesson ne dérange pas. Il ne se passe pas grand chose dans la première partie, c’est un peu mieux après l’entracte. Il ne déroute pas par son écriture minimaliste, il sonne creux. Il s’étend indéfiniment…

 

Quel était réellement l’objectif recherché en rapprochant le monde de la télévision et celui de l’opéra ?

 

Etait-ce pour se moquer de nous-mêmes, dénoncer notre aliénation, ou bien rendre l’univers de l’opéra sensible aux téléspectateurs, potentiellement spectateurs? Voulait-il séduire les jeunes en leur proposant ce qu’ils connaissent déjà teinté d’opéra ? Est-ce une nouvelle mode éphémère d’un art contemporain en liquidation cherchant à plaire à une petite bourgeoisie devenue inculte ?

 

Utiliser comme artefact les sédiments de la vulgarité médiatique n’en transforme pas moins leur nature vulgaire – le détournement n’opère pas.

 

Les chorégraphies de Kamel Ouali ne relèvent pas d’une grande originalité et les costumes sont volontairement laids ; là-encore, subversion d’apparat, vitrine de la démocratisation culturelle. Pastorale est à la musique ce que Paris-plage est au temps-libre, et le velib’ à la dérive.

 

Heureusement, les lumières, les vidéos, la mise en scène de Pierrick Sorin, meublent.

Céladon et Astrée interprètent cependant leur partie magistralement.

 

Marie Torrès

Ce qu’en disent les enfants

J’ai bien aimé les chorégraphies surtout celles des groupes.

C’est drôle, j’ avais l’impression de retrouver des scènes de  » l’ île de la tentation. »

 

Noémie, 11 ans

 

 

En détail

Astrée et Céladon s’aiment mais trois bergères les séparent par leurs manigances.

Céladon réussira t-il a retrouver sa bien-aimée ?

Tout l’opéra s’articule autour de cet amour désormais impossible…

 

Informations

 

La Pastorale de G. Pesson d’après l’ Astrée d’ H. d’ Urfé au Théâtre du Châtelet

 

Opéra en quatre actes

Livret de Martin Kaltenecker, Philippe Beck et Gérard Pesson

avec la collaboration de Hervé Péjaudier

d ‘ après L’Astrée d’Honoré d’Urfé

 

Création scénique mondiale

 

Direction musicale Jean-Yves Ossonce

Mise en scène et vidéo Pierrick Sorin

Chorégraphie Kamel Ouali

Astrée Judith Gauthier

Céladon Olivier Dumait

 

et Raphaëlle Dess et Hoda Sanz

issues des émissions La Nouvelle Star et Star Academie

 

Orchestre Symphonique Région Centre-Tours

Chœur du Châtelet

 

Au Théâtre du Châtelet

Place du Châtelet

 

Les 18 – 20 – 22 – 23 – 24 juin 2009  à 20 h

Réservations : www-chatelet-theatre.com

Tarif : 10, 15, 30, 50, 75, 90€

Location par téléphone: 01 40 28 28 40

 

À partir de 8 ans

 

 

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