L’Illusion comique ou l’ambiguïté stimulante de tous les possibles !
Une scène ouverte sur un espace étrange que l’on devine, d’où l’on peut voir sans être vu et à l’intérieur duquel on peut se perdre. Apparaissent des couloirs, des accès comme dans des espaces publics, partiellement visibles, troublants, comme on en voit dans les rêves. Toute la pièce repose sur un jeu sur le regard symbolisé par ce père qui croit vivre la réalité des aventures de son fils.
Deux acteurs formidables portent la pièce, Loïc Corbery et Denis Podalydès. Chacun est plein de son propos et de sa quête. L’un, jeune homme prêt à tout, sensible et rempli de vie, nous tient en haleine, l’autre, incommensurable menteur, nous séduit, hâbleur infatigable mais extrême poltron. Sous leur charme, la pièce file très rapidement, sans rupture entre les actes.
L’œuvre dramatique reste cependant intelligible bien que la mise en scène fige un peu les comédiens. Ils nous font entendre admirablement le texte en vers de Corneille. Une délicieuse soirée à retenir pour les amoureux du théâtre classique.
M.T.
J’aime beaucoup ce décor qui me fait penser aux vieux lycées, à ces espaces sombres et nus, dans lesquels nous nous cachions parfois. Il devient tour à tour demeure d’Isabelle, salle du château, lieu de meurtres, scène de théâtre…Le présent le transforme sans pour autant qu’il ne change. C’est la magie qui s’opère. J’ai trouvé que le magicien avait quelque chose de très inquiétant…
Laure, 15 ans
Spectacle théâtre classique
Titre : L’Illusion comique de Corneille à la Comédie Française dans une nouvelle mise en scène de Galin Stoev
Mise en scène : Galin Stoev
Comédie Française, Salle Richelieu
Matinée à 14 h,
Soirée 20h30
Prix des places : de 5 à 37 euro
Location : 0825 10 16 80
www.comedie-française.fr
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}’Illusion comique ou l’ambiguïté stimulante de tous les possibles !
Un homme perd son fils à force de reproches. Conduit chez un magicien, celui-ci lui permet d’assister aux aventures de son fils Clindor sans pouvoir cependant intervenir. Les protagonistes deviennent alors des spectateurs et découvrent que le jeune homme est le valet du poltron Matamore, et qu’il est prêt à tout pour gagner le cœur d’Isabelle, même à monter sur les planches. Corneille instaure ainsi le théâtre dans le théâtre et fait l’apologie de cet art.
Marie Torrès
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