Motorstorm : Pacific Rift [PS3]

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}armi les premiers titres sortis sur  PlayStation 3, Motorstorm en avait soufflé plus d’un. Cette nouvelle mouture va à coup sûr balayer ceux qui avaient jusque là résisté à la tempête Motorstorm…

Le premier MotorStorm, sorti au lancement de la PlayStation 3, avait de quoi scotcher : ses courses nerveuses dans les reliefs accidentés de la Monument Valley était non seulement un ravissement pour les yeux, avec ses graphismes en haute définition à perte de vue, mais également un grand moment de divertissement, avec des parcours chaotiques, offrant de nombreuses ramifications, des cascades et accidents spectaculaires et un rythme effréné qui scotchaient dès les premières secondes. Cependant, avec le recul, le jeu souffrait tout de même de quelques défauts, en premier lieu le petit nombre de circuits proposés et leur relative monotonie, à cause d’environnements qui manquaient grandement de variété.

Mais comme on pouvait l’espérer, ce nouveau volet passe la vitesse supérieure, et pas qu’un peu. En premier lieu, l’environnement (une immense île du pacifique), est graphiquement plus riche et varié que celui du précédent Motorstorm, avec ses plages, ses falaises, sa jungle, ses collines. Le jeu offre même différents thèmes de circuits, certains faisant la part belle aux sauts et cascades aériennes, d’autres se déroulant près (voire au-dessus) de coulées de lave en fusion, d’autres slalomant entre les étendues d’eau et autres cascades. La variété des circuits est également accentuée par leur nombre plus conséquent, offrant logiquement au jeu une durée et un intérêt de jeu augmentés.

Parmi les nouveautés, citons également l’arrivée des attaques latérales, principalement pour les véhicules lourds, permettant d’envoyer les adversaires dans le décor avec un ricanement (optionnel, mais difficile à ne pas laisser échapper) et surtout une nervosité de jeu accrue qui ferait presque passer la vitesse déjà conséquente du premier volet pour une course d’escargots (tout de même nourris à la caféine). Précisons aussi que les adversaires sont un rien agressifs, rendant cette manœuvre vicelarde des plus essentielles.

Comme dans le premier volet, les différents véhicules  sont nombreux, allant de la moto au poids lourd en passant entre autres par le buggy, le quad ou le 4×4. Comme avant, les circuits sont ouverts et offrent de nombreux chemins, qui peuvent offrir un avantage à certains véhicules ou devenir de vrais pièges pour d’autres (préférez la moto au camion pour les raccourcis avec tremplins, par exemple…).
En solo ou à plusieurs (en écran partagé ou en ligne) est sans conteste un grande claque pleine de bruit et de fureur et même si la pagaille ambiante, qui fait en partie le charme du jeu, peut aussi être considérée comme un défaut tant il peut être parfois difficile de s’y retrouver dans l’enfer mécanique qui se déchaîne lors de chaque course, le jeu saura à n’en pas douter séduire tout joueur à la recherche d’émotions fortes le pied au plancher.

Notez que le jeu est déconseillé aux moins de 16 ans (pour la violence des accidents, même si aucune goutte de sang ou traumatisme impressionnant des personnages n’apparaît), mais que nous considérons cette classification un rien trop dure, le jeu pouvant à notre être mis dans les mains d’enfants de 12 ans et plus. Mais cela, ce sera à vous de juger après avoir essayé MotorStorm Pacific Rift.

MOTS CLES :

{cptags}

{mosmodule module=Related News} {mosmodule module=Related Tests} {mosmodule module=Related Dossiers} {mosmodule module=Related E-mag} {mosmodule module=Related Videos}