Voyage à travers le temps et l’espace, batailles titanesques et civilisations inconnues, ce dessin animé haut en couleur est une aubaine pour l’amateur de science-fiction. Mais c’est aussi un bel hommage à l’univers graphique d’un maître de la BD et de l’illustration, Jean Giraud alias Moebius. Une belle surprise pour tous.
Hommage très vivant à l’univers de Moebius, ce film est une friandise pour tout amateur de SF mâtinée d’héroïc fantasy. L’image est vraiment très belle, et parvient à conserver l’esprit BD des créations de Moebius. Ce "Ruban" n’est pas la production opportuniste que l’on pouvait craindre, mais bien un exercice de style respectueux, habile, et plaisant pour tous les publics. Très sympathique.
F.L.
Génial ! L’histoire est super, avec le monde des géants bleus, la "baston" à la fin, tout ça… J’ai vraiment aimé. Je n’ai jamais vu cette histoire ailleurs… Je connais pas les BD de Moebius, mais j’ai très envie de les lire ! C’est très beau et on ne s’ennuie pas, il y a beaucoup d’action. Je le recommande à tous ceux qui aiment les histoires fantastiques!
Stéphane, 12 ans
{xtypo_dropcap}V{/xtypo_dropcap}oyage à travers le temps et l’espace, batailles titanesques et civilisations inconnues, ce dessin animé haut en couleur est une aubaine pour l’amateur de science-fiction. Mais c’est aussi un bel hommage à l’univers graphique d’un maître de la BD et de l’illustration, Jean Giraud alias Moebius. Une belle surprise pour tous.
Jack Weir grandit dans une ferme spatiale, morceau de terre sous verre flottant dans l’espace. C’est sa mère qui s’occupe de lui, son père est trop accaparé par ses recherches très secrètes.
S’inspirant de la théorie du ruban de Moebius, ce scientifique est en effet parvenu à tordre l’espace, permettant ainsi de voyager instantanément à l’autre bout de l’univers. Mais en testant lui-même son invention, il disparaît, et son installation est détruite. 7 ans plus tard, Jack ne cesse de penser à l’énigme de ce père complètement volatilisé. D’autant qu’il croit l’avoir vu et entendu plusieurs fois. Sa mère met ces apparitions sur le compte de son imagination d’ado de 14 ans. Mais comment pourrait-elle imaginer qu’à l’autre bout du cosmos, c’est sur la planète Raphiccca que Simon Weir a été capturé par un géant bleu, puis offert comme animal de compagnie à Fargis, prince à l’âme noble qui fera de ce minuscule homme un proche conseiller. Une ultime tentative de recréer sa machine permet à Simon de rentrer en contact avec son fils. Le contact est de courte durée et précède une catastrophe : la société moyenâgeuse de Fargis est sur le point de sombrer dans le chaos. De son côté, Aidé par sa mère, Jack va retrouver le laboratoire secret de son père pour partir à sa recherche…
Prenez un ruban, et assemblez les deux extrémités, en ayant le soin de retourner l’une des deux. Vous obtenez un ruban de Moebius, curiosité mathématique d’un volume qui n’a qu’une seule face! Il vous suffit de suivre cette surface avec le doigt pour en avoir la preuve. Cette fascinante figure théorique sert ici de prétexte au voyage intersidérale à un autre Moebius, aussi connu sous le nom de Jean Giraud, le père de Blueberry. Moebius a marqué de son génie l’univers de la bande dessinée en particulier et de l’illustration en général, et son imaginaire a aussi inspiré quelques unes des entreprises cinématographiques les plus ambitieuses. Ses concepts ont nourri des productions telles que Tron, Alien, Blade Runner, Willow, Heavy Metal, le cinquième élément ou Dune. Ce dessin animé en image de synthèse entend se consacrer tout entier à l’univers de Moebius. L’entreprise est ambitieuse car il est quasiment impossible de restituer en film le sentiment de liberté qui émane de ses planches, démonstration spectaculaire de son aisance et de son inventivité. Réalisé en Chine mais supervisé de Paris par Moebius en personne, et s’appuyant sur un budget de 20 millions de dollars, le résultat est bien plus que louable : il est convaincant!
C’est avec un grand plaisir que l’on se glisse dans cette aventure originale et solidement rythmée. Petits et grands y trouvent leur compte de dépaysement et d’aventures épiques. D’autant que l’amateur retrouve vite ses repères ! Exigeante, la direction artistique s’est appuyée sur plus de 400 dessins de l’auteur. Les familiers de l’univers graphique de ce maître de la BD et de la science-fiction ne manqueront pas de reconnaître les personnages, les couleurs, les univers caractéristiques de ses BD. Des décors superbes, des univers étonnants et des scènes de batailles spectaculaires font de ce spectacle une excellente surprise à ne pas louper. Une petite section Bonus propose un diaporama ainsi que "Le monde de Moebius". L’œuvre du maître et son influence y sont décortiquées par Thierry Smolderen, professeur à l’école des Beaux Arts d’Angoulême. Intéressant, surtout pour les néophytes, le sujet étant très théorique, il intéressera surtout les grands. On regrette que Moebius ne prenne pas lui-même la parole, ou que sa carrière ne soit illustrée par son abondante production… Tentative courageuse de recréer un univers unique, Le ruban de Moebius est une expérience concluante qui est aussi une excellente invitation à découvrir l’œuvre graphique d’un auteur exceptionnel.
Frédéric Lelièvre
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