La vocation du château de Brissac en Anjou est d’abord militaire. Eminence mi-cerclée d’un cours d’eau – l’Aubance-, noeud de routes vers le Sud , il n’est pas surprenant qu’un comte d’Anjou, au Xème siècle, l’ait élue pour y édifier un point d’appui fortifié. Le 26 Mai 1502, René de Cossé achetait à Louis de Brézé la seigneurie de Brissac. Il en prit aussitôt le nom. Les Cossé sont de modestes seigneurs d’ancien lignage. On trouve leur nom en 1180 sous Philippe -Auguste. L’ascencion des nouveaux châtelains sera rapide; elle s’accomplira en un siècle et trois générations.
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Plus haut que tous les châteaux royaux , Brissac, avec sept étages et 204 étages , mérite son surnom de » Géant du Val de Loire ». Il est aujourd’hui le résidence du 13ème Duc de Brissac . Tandis que le parc offre de magnifiques points de vue à l’ombre d’arbres centenaires, la visite révèle un éblouissant décor. Rivalisent de beauté, plafonds dorés à la feuille, mobilier précieux et surtout un splendide théâtre
Belle Epoque, dédié à l’Opéra.
Brézé est un lieu unique , privé également qui possède à lui seul une longue histoire. Depuis l’an de grâce 2000, une partie de ses souterrains restés secrets pendant des sicèles ont été ouverts au public. Ce château se trouve sur une petite hauteur dominant la route qui menait de Saumur à Poitiers. L’origine de ce lieu est ancienne, on parle généralement de XI° siècle.
Ce château souterrain est unique. Tunnels, salles et galeries sont creusés à même le tuffeau, la roche que l’on retrouve très souvent en Anjou. Le tuffeau est un calcaire ou craie , utilisé depuis le XI ème siècle pour la construction d’églises, de châteaux et de maisons typiques de la région. Les parties les plus anciennes du château bâti sont les tours de la façade extérieure principale ainsi qu’un fragment XIII° de la tour rectangulaire accolée au logis Renaissance. le château sera fortement modifié vers 1515 puis vers 1560 par Arthur de Maillé -Brézé. Plus tard le château sera presque reconstruit à défaut d’être restauré. Lors de la visite, on découvre les appartements de l’évêque, frère du marquis de Dreux-Brézé, la splendide grande galerie ainsi que la chambre de Richelieu, qui y séjournait lors de ses visites à sa soeur châtelaine de Brézé. Mais on y découvre également les écuries, , un chemin de ronde, un pont-levis, une magnanerie, des cuisines, des celliers, d’immenses pressoirs: l’ensemble ouvrant avec grandeur sur les les plus profondes douves sèches d’Europe.
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